Algérie

Crash de l'hélicoptère à Reggane


Crash de l'hélicoptère à Reggane
Depuis la soirée du 27 mars dernier, une douzaine de familles vit l'enfer.Le crash qui a coûté la vie à 12 militaires de l'ANP, dont des officiers supérieurs, a plongé dans l'émoi l'Algérie toute entière et a bouleversé la vie de nombreuses familles, dont certaines disent avoir subi une sorte d'incurie de la part des autorités qui n'ont pas su communiquer avec elles. A Annaba, les proches de la famille Séridi insistent sur la détresse du père, qui a perdu son jeune fils, lieutenant du génie et qui aurait appris la nouvelle par hasard à sur une chaîne de télévision privée.Et encore, selon ses dires, ce n'est que parce que son défunt fils l'avait prévenu qu'il allait pour la première fois voyager en hélicoptère, que sa famille a réussi à faire la relation avec le grave incident. Ce n'est que le lendemain qu'ils ont reçu la visite d'un sous-officier venu leur annoncer la perte tragique de leur fils.Depuis, plus rien, ou presque, à part une équipe de médecine légale chargée des prélèvements ADN. Ils n'ont reçu aucun message ou visite d'une instance supérieure ni des autorités, même locales. A ce jour, ils ne savent pas quand la dépouille mortelle sera rapatriée, ni les conditions dans lesquelles sera organisée la mise en terre. Du côté de l'armée, nos sources insistent sur le caractère délicat et très formel de la mission d'identification des corps lors d'un incident. «Habituellement, nous ne contactons les familles qu'après avoir formellement identifié les dépouilles. Cette fois, nous avons paré au plus urgent en envoyant des émissaires voir les familles dès que nous avions pu confirmer avec exactitude la liste des passagers», nous explique notre source, qui ajoute : «Quand les corps sont identifiés grâce à l'ADN, la procédure de transfert des dépouilles vers les familles se fait et c'est à ce moment que l'ANP envoie une délégation de haut rang pour accompagner les familles dans leur deuil.»




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