CRASH D'AIR ALGERIE

François Hollande a reçu une délégation de représentants des familles de victimes du crash d'Air Algérie hier, lundi. Un accident qui avait fait 116 morts dont 54 Français, le 24 juillet dernier. Les familles vont ensuite s'envoler pour le Burkina Faso et rejoindre aujourd'hui mardi les lieux du crash. Neuf mois après, la douleur est encore vive car les familles attendent toujours des réponses. Les familles des victimes du crash de l'avion d'Air Algérie, qui avait fait 118 morts le 24 juillet dernier, s'envoleront cet après-midi pour Ouagadougou, au Burkina Faso, d'où elles se rendront pour la première fois sur les lieux de l'accident, au Mali. Sandrine Tricot, qui a perdu son mari dans le crash et qui préside l'association des familles des victimes, a expliqué ce matin sur RTL combien ce déplacement est important pour elle : "Ce déplacement, c'est l'occasion pour nous d'aller au plus près... d'avancer et cheminer vers ce long travail de deuil". Elle a dit être très satisfaite du président François Hollande, qui a tenu sa promesse de permettre aux familles des victimes de se rendre sur les lieux du drame dans un avion affrété par la France. "C'est vraiment important pour nous que l'Etat français ait fait ce travail-là, que la compagnie d'Air Algérie ne fait pas pour l'instant", a-t-elle déclaré. Les familles ont été reçues par François Hollande avant d'embarquer. Au total, près de 200 personnes devraient prendre place à bord de l'appareil, non seulement des proches des victimes françaises mais aussi ceux d'autres ressortissants étrangers qui avaient trouvé la mort dans l'accident.