Algérie - Revue de Presse

Coupe du monde U 17: Les grands enseignements, après l'élimination de l'Algérie



Trois sorties et trois défaites pour notre équipe nationale cadette qui quitte ainsi le Mondial de la catégorie par la petite porte, même si au départ, on ne nourrissait pas beaucoup d'espoir quant à voir nos jeunes passer au second tour de cette compétition au vu de la composante de leur groupe avec l'Italie, l'Uruguay et la République de Corée, soit trois pays aguerris à ce genre d'épreuve. Toujours est-il que, malgré cette élimination, notre équipe nationale n'a pas été ridicule loin de là, mais les protégés du duo Ibrir - Meddane ont mesuré le fossé qui les sépare du haut niveau. La première question qui s'impose d'elle-même est la suivante: quels enseignements peut-on tirer de cette première participation à l'échelle planétaire de nos cadets ? En premier lieu, c'est une certitude: la pâte existe et beaucoup de ces jeunes ont attiré l'attention des recruteurs étrangers, à l'image du gardien de but Merzougui, du stoppeur Cherchar, de Hamar Ziri sociétaire de l'AS Nancy-Lorraine, de Bezaz, Omrani, qui ont tous une marge de progression pour peu qu'ils bénéficient d'une bonne prise en charge.

 Secundo: pour marquer notre présence à ce niveau et espérer rivaliser avec le gotha mondial, cette participation ne doit pas être éphémère mais devenir une tradition. Tertio: cette première expérience à ce niveau doit donner à réfléchir à la FAF qui a en charge le dossier de la formation. Même si cette dernière n'a pas lésiné sur les moyens pour une bonne représentativité de notre équipe cadette, peut-on réellement parler de formation en Algérie ?

 En tous les cas, mis à part l'Académie de la FAF à Draria, celle du PAC à Hydra et l'ASFA à Oran où formation n'est pas un vain mot, ailleurs on bricole tout simplement. Peut-on réellement parler de formation lorsque des clubs ne disposent même pas du strict minimum, l'outil de travail, à savoir un terrain de football ? Peut-on réellement parler de formation, lorsque des clubs sont contraints de faire du nomadisme pour trouver une aire de jeu ? Peut-on réellement parler de formation lorsque plusieurs catégories d'âge sont dans l'obligation de travailler dans une portion de terrain ? Peut-on réellement parler de formation, lorsque les personnes en charge de ces jeunes n'ont pas les aptitudes exigées pour ce genre de travail ? Une chose est sûre: la formation en Algérie nécessite un grand débat car il y va de l'avenir de notre football.




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