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Coupe du Monde des clubs



Coupe du Monde des clubs
Avant de partir au Maroc pour prendre part à la 11e édition de la Coupe du monde des clubs, la direction et le staff technique ont fixé la demi-finale comme objectif à atteindre. Pour permettre à l'équipe de bien aborder la compétition où le hasard et les approximations n'ont pas de place, les Noir et Blanc se déplacent dans un avion spécial, s'installent dans leur camp de préparation cinq jours avant le jour J. Toutes les conditions sont réunies pour que la bande à Madoui réussisse un bon coup.Malheureusement, ces précautions n'ont pas été d'une grande utilité pour les Sétifiens qui ont échoué devant une formation qui s'est présentée avec 120 minutes de jeu dans les jambes. Cet autre paramètre n'a pas influé négativement sur des Néo-Zélandais, très disciplinés tactiquement et bien appliqués sur le terrain, faut-il le rappeler. Les déchets techniques ne sont pas le maillon faible des protégés de Ramon, qui a bien construit ses victoires. L'élimination de l'Entente n'est pas fortuite.De nombreuses causes sont à l'origine de cette sortie qui restera en travers de la gorge de nombre d'Ententistes. Lesquels s'expliquent mal la prestation des champions d'Afrique, soutenus par plus de 200 irréductibles qui ont sportivement et dignement accepté la défaite de leur team, méconnaissable. La déconcentration de trois ou quatre cadres qui n'ont pas fait l'effort nécessaire durant les exercices précédant le match n'a pas facilité la tâche à Madoui. Ce fait s'est répercuté sur la composante du onze ayant entamé les débats.Sans risque de se tromper, certains cadres avaient la tête au mercato. Oubliant que le football est un jeu à onze, d'autres se sont illustrés par un jeu individuel rien que pour plaire aux managers, venus nombreux. La réaction agressive des supporters marocains, qui ont soutenu les Néo-Zélandais, a été ressentie par les camarades de Zerara, l'une des rares satisfactions de la rencontre. La sortie de Daghoulou a quelque peu influé sur le jeu des Sétifiens, à la recherche d'un leader sur terrain.La préparation psychologique du collectif, qui a eu du mal à prendre le dessus sur son vis-à-vis, a été défaillante. L'absence de Demmou, un joueur au fort caractère, n'est pas passée inaperçue. L'identité de l'adversaire, qui s'est avéré un très gros morceau, a joué un mauvais tour à l'Entente qui a, le moins qu'on puisse dire, laissé son football dans les vestiaires du complexe Moulay Abdallah où les amateurs d'Auckland City ont démontré et prouvé que le jeu à onze de haut niveau est la résultante d'un long processus d'apprentissage?


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