Coup double pour Grine

Le ministre de la Communication, en ?uvrant à la dynamisation de la communication institutionnelle à travers ses relais ministériels que sont les chargés de com., cherche certainement à donner une cohésion à la communication gouvernementale dans le sens où celle-ci continue de souffrir des silences inexplicables de ses principaux acteurs et d'endurer des dysfonctionnements qui lui font parfois endosser des contradictions embarrassantes.Un embarras qui ne vient nullement de mauvaise conscience ou d'intentions inavouées, mais tout simplement de torsions encore incontrôlables dans le processus de communication et de l'absence d'informations chez les principaux concernés, ceux censés les communiquer à la presse. Il faut noter, par ailleurs, que Hamid Grine semble vouloir affecter, par cette réforme opérationnelle, deux espaces, à savoir celui auquel il appartient et celui qu'il gère. Celui auquel il appartient, qui n'est autre que le gouvernement, et celui qu'il gère qui est le monde de la presse. Un gouvernement qui a besoin de mieux communiquer dans la cohérence collective retrouvée, et une presse qui a besoin d'être mieux informée dans une transparence structurelle. Voilà, semble-t-il, les effets que l'on pourrait être en droit d'attendre de la démarche du ministre de la Communication, laquelle démarche fait d'ailleurs écho à des v?ux exprimés il y a deux années, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, regardant l'amélioration de la communication institutionnelle. Il est, en tout cas, impératif d'avancer rapidement sur la voie de la concrétisation de ces objectifs qui servent autant la crédibilité des institutions publiques que la corporation journalistique et, à travers elle, les citoyens.