C'est le cri du c?ur d'un père, de nationalité française, divorcé de son épouse algérienne, divorce prononcé à Alger en 2016. Son ex-femme a eu la garde de ses deux enfants, qu'il n'a pas vus depuis le 2 mars 2017.Père de deux enfants, Patrick, qui nous a rendu visite à la rédaction, raconte les détails de son divorce survenu suite à un «adultère», dit-il. «Mon ex-femme a pris la garde des enfants. Après la prononciation, elle a fait appel, demandant plus d'indemnités. En décembre, elle a été condamnée à ne pas percevoir l'indemnité.»
Durant toute cette période, du jugement de la première instance jusqu'à l'appel, Patrick a essayé de voir ou rencontrer ses enfants, comme stipule la loi et conformément au jugement. En vain. Il se présentait chaque week-end à l'adresse indiquée par son ex-épouse afin de voir ses petits. «Ils sont censés être au domicile des grands-parents à Alger, mais à chaque fois, elle n'était pas là, les enfants non plus.»
Le père a fait constater ce fait par la police du commissariat de la circonscription administrative qui l'a accompagné à onze reprises. «Par la suite, je me suis rendu six fois tout seul à la même adresse, mais toujours rien. J'ai établi trois constats d'huissier de justice sur le fait qu'elle n'habitait pas à l'adresse indiquée et j'ai déposé plainte. Elle a été condamnée une fois à six mois de prison avec sursis, puis à six mois de prison ferme», affirme-t-il.
«La police a prouvé qu'elle n'habite pas à la même adresse et que ce logement a été sous-loué à une autre famille depuis plusieurs mois.» Jusqu'à aujourd'hui, Patrick ne sait toujours pas où vivent ses enfants. Vont-ils bien ou pas ' Ont-ils besoin de quelque chose ' Il n'a aucun contact avec eux et aucune information ne lui est transmise.
Il se retrouve seul face à la justice qui ne veut, selon lui, «pas prendre en considération les preuves qui démentent les accusations dont je suis victime. Je passe mon temps à démentir les mensonges incroyables que mon ex-femme invente sur moi, mais je n'arrive toujours pas à trouver écoute? J'ai présenté tout ce que j'ai comme preuves : photos, témoins, enregistrements? mais les portes sont toujours fermées», déplore-t-il. Face à ce blocage, Patrick n'a trouvé comme dernier recours que les associations et les organisations de protection de l'enfant pour lui venir en aide.
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Posté Le : 09/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ryma Maria Benyakoub
Source : www.elwatan.com