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COP21
La France a accueilli hier, lors de l'ouverture de la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11), 150 chefs d'Etat et premiers ministres. Ils ont prononcé un discours, en moyenne, de six minutes (alors que c'était prévu pour 3 minutes), dans deux salles contiguës du Parc des Expositions du Bourget (Paris), le lieu où se déroulera la conférence du 30 au 11 décembre.Considérés comme les plus grands pollueurs de la planète, d'après les chiffres du World Resources Institute, les présidents de la Chine, des Etats-Unis, de la Russie, et du Brésil, et du Premier ministre indien étaient présents à la COP21.Le président chinois Xi Jinping a déclaré dans son discours que « la conférence de Paris doit être un succès chers collègues, (...) nous devons défendre la justice climatique, et poursuivre nos efforts dans la défense de nos valeurs, de justice et démocratie », a-t-il appelé. Par la même occasion il a indiqué que son gouvernement met en place des coopérations avec le Sud, pour soutenir les pays les plus pauvres. « 20 MDS Yan seront consacrés à ces efforts de coopération, et l'année prochaine la Chine va relancer des projets pour mettre en place des parcs d'activité industrielles qui utilisent des énergies propres dans des pays en développement, avec des programmes d'information qui vont accompagner ces nouveaux systèmes », a-t-il promis.De son coté Barack Obama, à la tête du 2ème plus grand pollueur de la planète en matière d'émissions de gaz à effet de serre, a appelé à « montrer au monde ce qui est possible lorsque nous sommes unis », dans un long discours. Il a également évoqué ce qu'a dit l'un des gouverneurs américains, « nous sommes la première génération à sentir les changements, et la dernière génération à pouvoir intervenir ». Le Président russe Vladimir Poutine a quant à lui été bref dans son discours, où il a rappelé les engagements entrepris par son pays pour réduire les émissions des gazes à effet de serre. « On peut donc dire que les efforts de la Fédération de Russie ont permis de freiner le réchauffement climatique de près d'un an », a-t-il assuré. Tandis que la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a préféré accuser le groupe Vale, basé à Saint-Prex (VD), de BHP Billiton, pour sa responsabilité dans la rupture d'un barrage qui a fait 13 morts, le mois dernier. « L'action irresponsable d'une société a récemment provoqué la plus grande catastrophe écologique de l'histoire du Brésil dans le grand bassin du Rio Doce. Nous travaillons à une réduction des risques de catastrophe, nous agissons en soutien des personnes touchées, nous 'uvrons pour la prévention de nouvelles occurrences et aussi pour punir sévèrement les responsables de cette tragédie », a-t-elle déclaré. Tout en promettant de « punir sévèrement les responsables de cette tragédie ».Pour sa part le Premier ministre indien Narendra Modi a estimé que la communauté internationale devait laisser «de la place pour la croissance des pays développés». Il a également ajouter que ces pays ne pouvaient «imposer la fin» des énergies fossiles.Mais ces pays vont-ils réellement tenir leurs promesses ' Imène AMOKRANE@ImeneAmokrane


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