Algérie - Revue de Presse

Convention collective des branches de 1997, spécial presse : Ce qu'on doit savoir




Convention collective des branches de 1997, spécial presse : Ce qu'on doit savoir
Photo : Fouad S. Les conditions générales de travail, d'emploi et de rémunération dans le secteur de la presse sont exposées dans 199 articles dans une convention collective de branches, signée en 1997, dont se sont inspirés certains journaux, publics notamment, pour l'élaboration de leurs règlements intérieurs. La convention, conclue entre la Fédération Nationale UGTA des travailleurs de l'information, de la culture et des imprimeries et le Holding Public Services agissant pour le compte des entreprises publiques économiques relevant de la branche presse, information, culture et imprimeries, fixe les droits et obligations des fonctionnaires, des journalistes notamment. Ainsi, en premier lieu, vu la nature stressante du métier de journaliste, éprouvant nerveusement et physiquement, la convention consacre tout un espace à  la santé des employés. L'article 17, en effet, stipule que les salariés occupant les emplois et les postes de travail liés à  l'impression et à  l'édition, font l'objet d'un suivi médical régulier de leurs aptitudes physiques et nerveuses et ce, pour pouvoir assurer en toute sécurité les tâches qui leur sont confiées. L'article 147 renforce cette mesure en obligeant tous les travailleurs à  se soumettre à  un examen médical une fois par an. Dans le même contexte, l'article 18 précise que ceux dont la santé ne leur permet pas de continuer à  assurer leurs postes, ont droit à  une formation- reconversion vers un autre poste de travail à  rémunération équivalente. En second lieu, la convention explique ce qui intéresse au plus haut point les nouvelles recrues, à  savoir les modalités et conditions de recrutement.RECRUTEMENT : CONDITIONS ET MODALITÉSDans cette convention, il est souligné que tout candidat à  un emploi est soumis à  des tests pour évaluer ses capacités professionnelles. Les contrats de travails peuvent àªtre conclus pour une durée déterminée ou indéterminée. Dans le contrat à  durée déterminée, sont fixés la durée de la relation de travail, les tâches à  accomplir et les objectifs à  atteindre. Pour ce qui est du contrat à  durée indéterminée, il est conclu pour un temps plein. Toutefois, il peut àªtre conclu à  temps partiel sans que celui-ci ne soit inférieur à  la moitié de la durée légale du travail, notamment lorsque le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à  plein temps d'un travailleur. Pour ce genre de contrat, le travailleur est soumis à  une période d'essai qui va de 03 à  12 mois, selon les attributions de chaque employé.Selon l'article 28, la période d'essai peut àªtre prolongée une seule fois et ne peut pas excéder 12 mois. La convention révèle également que le contrat de travail peut àªtre résilié à  l'initiative de l'entreprise. Dans ce cas là, il y a licenciement qui est prononcé avec ou sans préavis, accompagné d'indemnités. Par ailleurs, pour ce qui est de la durée du travail, il faut savoir que, selon l'article 32, tout travail effectué entre 21h et 05h est considéré comme travail de nuit et par conséquent, ouvre droit à  majoration ou à  un temps de repos. En outre, les travailleurs affectés en travail posté (journée de travail devisé en deux ou en plusieurs tranches horaires appelés postes ou quarts), ouvre droit, d'après l'article 36, à  une indemnité dont le taux est déterminé de 10 à  25% en fonction de type d'organisation du quart. L'article 34 souligne que le personnel féminin ne peut àªtre employé de nuit que par nécessité absolue de service et après dérogation de l'inspection du travail.LA FORMATION : UNE OBLIGATIONConcernant les heures supplémentaires, l'article 38 stipule que le travailleur est tenu, sauf motif valable, d'effectuer ces heures si la nécessité de service le requiert. En contrepartie, fait savoir l'article 39, il a droit à  une majoration qui ne peut en aucun cas àªtre inférieur à  50% du salaire horaire normale. Idem pour ceux qui effectuent des permanences. Ils ont droit à  une indemnisation ou à  une compensation. La convention collective des branches pense également à  la «santé» intellectuelle des fonctionnaires par l'article 100 qui dit que l'employeur doit élaborer et mettre en œuvre des plans et programmes pour l'élévation des connaissances professionnelles des travailleurs ainsi que l'amélioration de la qualité. L'article 102 explique dans ce sens que le suivi des cours de formation constitue une obligation pour les travailleurs bénéficiaires tandis que l'article 104 signale que, durant le cycle de formation, les travailleurs confirmés perçoivent une rémunération qui ne soit pas inférieur à  leurs salaires de base majorés de l'ancienneté dans l'entreprise.


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