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Contrebande de carburant



Contrebande de carburant
La contrebande demeure une menace réelle pour l'économie nationale qu'elle pille au quotidien au niveau des frontières Est et Ouest notamment. Tous les produits sont prisés, que ce soit la cigarette, le cheptel, les produits alimentaires et même les boissons alcoolisées. Les uns sont introduits dans notre pays, les autres font le chemin inverse.La contrebande demeure une menace réelle pour l'économie nationale qu'elle pille au quotidien au niveau des frontières Est et Ouest notamment. Tous les produits sont prisés, que ce soit la cigarette, le cheptel, les produits alimentaires et même les boissons alcoolisées. Les uns sont introduits dans notre pays, les autres font le chemin inverse.Néanmoins, le carburant reste le produit le plus recherché en raison des gains importants qu'il génère. Un créneau très lucratif lorsqu'on sait que son prix est multiplié par cinq ou six quand il est revendu en Tunisie ou au Maroc, deux pays qui sont très demandeurs de ce produit.Cette activité de la contrebande est donc une activité qui représente pour un grand nombre de foyers des zones frontalières l'unique source de revenus, ce qui explique en partie les difficultés rencontrés par les gendarmes dans leur lutte quotidienne contre ce phénomène où tous les membres d'une famille se sentent concernés.En 2014, les services de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie de plus de 2 millions de litres d'essence et de gasoil, soit une hausse de 41 % par rapport à 2013. En termes de quantités saisies, la région ouest du pays s'est accaparée la part du lion avec un taux de 45,7 % des saisies globales opérées en 2014, suivie de loin par l'est du pays avec 28 % et le sud du pays avec 25,7 %.Dans ce chapitre, Tlemcen occupe sans surprise aussi le premier rang avec 963.686 litres saisis, ce qui représente près de 50 % des saisies de carburant. 357.504 litres ont été récupérés à Tébessa, 152.592 litres saisis à El Tarf et 83.534 litres à Souk- Ahras.Quant à la répartition des affaires à travers les régions d'Algérie, la palme est détenue cette fois-ci par l'est du pays avec 48,3 % contre 43,2 % pour l'ouest du pays alors que dans le Sud, on compte 8 % des affaires de contrebande traitées au niveau national. Par ailleurs, il s'avère que 75 % des personnes impliquées dans la contrebande du carburant sont âgées entre 18 et 40 ans.Les chômeurs représentent 45 % des personnes arrêtées, suivent derrière les personnes ayant une activité libérale (34 %), les commerçants surtout, et enfin les employés (19 %).Globalement, la contrebande en Algérie représente 28 % de la criminalité organisée et la GN q traité en 2014 pas moins de 3.205 affaires.Et même si par rapport à 2013, ce phénomène a connu une baisse importante (24,6 %), la vigilance doit être élevée à son plus haut niveau dans les frontières pour faire barrage aux contrebandiers. Comme c'est toujours le cas, les wilayates frontalières sont les plus touchées.Ainsi, les statistiques de la Gendarmerie nationale placent Tlemcen en première position avec 1116 affaires, dépassant de loin Tébessa (689), Souk-Ahras (378) et El Tarf avec 197 affaires. Au total, on compte 1998 arrestations, soit une hausse de 15,4 % cette fois-ci. Concernant les autres produits que s'arrachent les contrebandiers, on citera en particulier la saisie de 444.729 boîtes de cigarettes, 971 tonnes de produits alimentaires, 138.830 boissons alcoolisées, 6.464 têtes de cheptel et 94.000 pièces d'effets vestimentaires.Néanmoins, le carburant reste le produit le plus recherché en raison des gains importants qu'il génère. Un créneau très lucratif lorsqu'on sait que son prix est multiplié par cinq ou six quand il est revendu en Tunisie ou au Maroc, deux pays qui sont très demandeurs de ce produit.Cette activité de la contrebande est donc une activité qui représente pour un grand nombre de foyers des zones frontalières l'unique source de revenus, ce qui explique en partie les difficultés rencontrés par les gendarmes dans leur lutte quotidienne contre ce phénomène où tous les membres d'une famille se sentent concernés.En 2014, les services de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie de plus de 2 millions de litres d'essence et de gasoil, soit une hausse de 41 % par rapport à 2013. En termes de quantités saisies, la région ouest du pays s'est accaparée la part du lion avec un taux de 45,7 % des saisies globales opérées en 2014, suivie de loin par l'est du pays avec 28 % et le sud du pays avec 25,7 %.Dans ce chapitre, Tlemcen occupe sans surprise aussi le premier rang avec 963.686 litres saisis, ce qui représente près de 50 % des saisies de carburant. 357.504 litres ont été récupérés à Tébessa, 152.592 litres saisis à El Tarf et 83.534 litres à Souk- Ahras.Quant à la répartition des affaires à travers les régions d'Algérie, la palme est détenue cette fois-ci par l'est du pays avec 48,3 % contre 43,2 % pour l'ouest du pays alors que dans le Sud, on compte 8 % des affaires de contrebande traitées au niveau national. Par ailleurs, il s'avère que 75 % des personnes impliquées dans la contrebande du carburant sont âgées entre 18 et 40 ans.Les chômeurs représentent 45 % des personnes arrêtées, suivent derrière les personnes ayant une activité libérale (34 %), les commerçants surtout, et enfin les employés (19 %).Globalement, la contrebande en Algérie représente 28 % de la criminalité organisée et la GN q traité en 2014 pas moins de 3.205 affaires.Et même si par rapport à 2013, ce phénomène a connu une baisse importante (24,6 %), la vigilance doit être élevée à son plus haut niveau dans les frontières pour faire barrage aux contrebandiers. Comme c'est toujours le cas, les wilayates frontalières sont les plus touchées.Ainsi, les statistiques de la Gendarmerie nationale placent Tlemcen en première position avec 1116 affaires, dépassant de loin Tébessa (689), Souk-Ahras (378) et El Tarf avec 197 affaires. Au total, on compte 1998 arrestations, soit une hausse de 15,4 % cette fois-ci. Concernant les autres produits que s'arrachent les contrebandiers, on citera en particulier la saisie de 444.729 boîtes de cigarettes, 971 tonnes de produits alimentaires, 138.830 boissons alcoolisées, 6.464 têtes de cheptel et 94.000 pièces d'effets vestimentaires.




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