Conte d'une forêt qui se décompte

Loin d'être un lieu-dit ou un village anodin, Yakouren (Iâkouren) reste un inévitable transit via la forêt entre Béjaïa et Tizi-Ouzou et constitue désormais une voie imposante et un relais confortable pour routier du centre et de l'Est.Cela se vérifie au nombre impressionnant de voitures, camions qui l'empruntent au quotidien. Ils avouent gagner en termes de temps et de confort. C'est devenu aussi une destination pour les amoureux de la nature et de la forêt en quête de fraîcheur, d'oxygénation et de resourcement. Ils y viennent pour l'air frais et pur, l'eau abondante et minéralisée et toute cette tranquillité propre au lieu. Le CET fin prêt La décharge qui signe ainsi sa mort, n'a pas cessé de causer moult désagréments aux riverains en amant et en aval à forte raison que plus en bas une zone marine s'y prête bien, et des termes aquatiques sont en voie d'être opérationnels. Si jusque-là les dénonciations n'ont pas cessé, faute est de ne pas avoir pu acquérir ce CET de Sidi Boudraham dont l'achèvement a été concrétisé depuis longue date, mais a buté à une question d'accès. Il y a une année, jour pour jour, ou annonçait sa réception et il n'incombait qu'à la DTP de réaliser un dernier tronçon qui mène au plateau... dont des constructions poussaient comme des champignons sans aucun respect des commodités et a forte raison des voies qui y mènent. Il fallait pour cela toute la rigueur de la loi pour non seulement normaliser ? de force ? la route qui y mène, mais également freiner les nouvelles constructions. Enfin si le Cet est passé tant bien que mal, le plateau de Sidi Boudraham est un immense territoire qui devait recevoir tout un programme de logements ? tous types ? l'initiative est tombée à l'eau, et le projet a connu une délocalisation vers Oued Ghir. Si ce dernier grouille pour l'heure de chantiers dédiés à l'habitation où se bousculent promoteurs nationaux, mais aussi Turc, Chinois... Pour en faire toute une nouvelle ville. Quant à Sidi Boudraham dont le problème est profond, que Dieu nous gratifie de sa «baraka».