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Constantine - Les associations de Zighoud Youcef reviennent à la charge



Constantine - Les associations de Zighoud Youcef reviennent à la charge
Dans un mémorandum adressé à la population de la ville et dont notre journal a reçu une copie, les associations de la société civile de Zighoud-Youcef, réunies dans une « commission de suivi des revendications des citoyens de la commune de Zighoud-Youcef », sont revenues à la charge pour dresser un véritable réquisitoire contre les autorités administratives à tous les niveaux et rappeler l'état d'abandon, voire de sous-développement, dans lequel reste confiné ce chef-lieu de daïra au moment où toutes les autres communes de la wilaya sont en train de se développer à une allure rapide. Et pour cause, disent les rédacteurs du rapport, la persistance de certains problèmes de la commune qui ont fait l'objet de manifestations, de sit-in et de marches populaires durant l'année écoulée, sont, selon eux, la cause du bloquage survenu dans leur commune.En tête des problèmes soulevés dans le rapport mémorandum adressé à la population de la ville, figure celui du centre d'enfouissement de Doghra qui demeure « provisoirement fermé », dit la même source sans que la population ne sache quel avenir entendent lui réserver les décideurs. Et de rappeler la dernière initiative prise à ce sujet par la commission et qui a consisté en la remise d'un rapport à l'actuel wali suivi de centaines de signatures de citoyens de la ville qui refusent catégoriquement que ce projet, qu'ils considèrent comme néfaste à l'environnement, soit maintenu dans leur commune. Le wali avait de son côté souligné lors d'une récente visite à Zighoud Youcef que la fermeture et l'ouverture du CET concerne trois parties, le wali, l'APC et la société civile. Evoquant ensuite le plan d'expansion urbaine qui date de 2007, les membres de la commission de suivi ont tout de suite pointé du doigt l'assemblée populaire communale de Zighoud-Youcef qui, selon leurs dires, n'a pas levé le petit doigt pour régler les problèmes du manque d'assiette foncière qui bloquent sa réalisation. « Et tout récemment, malheureusement, cette question n'a même pas été retenue à l'ordre du jour de la session de l'APC. Aussi, l'absence d'application de ce plan a fait que notre commune n'a bénéficié, depuis l'année 2001, que d'un maigre quota de 330 logements sociaux. Et la plus grande partie de ce quota de logements qui a été réalisé, soit 200 unités, viennent tout juste d'être terminés et n'ont pas encore été distribués aux bénéficiaires ! « Ce retard reste un mystère pour la population », soutient-on. Et de soulever encore l'absence dans la ville chef-lieu de daïra, des équipements administratifs de services, tels qu'une antenne de l'administration des contributions diverses, une agence de la Sonelgaz, une agence de la Casnos, d'autres relevant de la Cnas, de la Cnep, etc., dont la plupart y étaient là mais ont été délocalisés dans les villes environnantes de Didouche Mourad et Hamma-Bouziane. Et de terminer le chapelet du sous-équipement en citant le cas de l'hôpital Ahmed Aroua de Zighoud-youcef qui, disent ces association, aurait été vidé de ses médecins spécialisés et de ses cadres au profit d'autres grandes structures de la wilaya. « Jusqu'au dernier médecin, une femme gynécologue qui avait été, soi-disant, affectée au centre hospitalo-universitaire de Constantine pour une durée de trois mois. Mais au bout de plus de 6 mois, elle n'est pas revenue ! », disent les rédacteurs du rapport.





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