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Constantine - Education



Constantine - Education
Décrivant les conditions lamentables dans lesquelles ils se déroulent, le directeur de l'Education de la wilaya de Constantine a qualifié « ceux qui dispensent des cours particuliers de « marchands de légumes ambulants qui vendent leurs marchandises sur les trottoirs ». Et il a lancé aussitôt un appel aux parents pour leur dire que ces cours particuliers ne sont pas efficients. Cela s'est passé, hier, sur le plateau de l'émission ‘Forum' de la radio régionale diffusée, en direct, et au cours de laquelle le directeur de l'Education a été invité à faire le point sur la préparation des examens de fin d'année scolaire et parler des problèmes que vit le secteur de l'Education, dans la wilaya de Constantine. Et d'entrée les débats ont été focalisés sur deux problèmes essentiels : les élèves qui abandonnent les cours, au cours de la saison et les cours particuliers. Si dans l'enseignement primaire et moyen les résultats engrangés, cette saison, ont été jugés satisfaisants par M. Bouhali, le D.E de Constantine, qui a évoqué la stabilité qu'à connue le secteur, cette saison, il n'en est pas de même pour le secondaire qui continue à stagner à cause, dit-il, du problème causé par le nombre pléthorique d'enseignants sortis en retraite et remplacés par d'autres encore inexpérimentés. Et d'indiquer, à ce sujet, que l'année dernière, plus de 1.200 enseignants sont partis à la retraite. Et d'autre part, à cause du problème récurrent des abandons des cours, par les élèves, en plein milieu de l'année scolaire. « Ce problème constitue, pour nous, une grande préoccupation depuis maintenant 3 ans », a-t-il affirmé. Et M. Zeghad, inspecteur de l'enseignement et de l'orientation scolaire, à la DE, de compléter en disant que ce phénomène des cours particuliers a influé, négativement, sur le rendement des institutions éducatives.L'introduction à ce sujet étant faite, le DE a révélé que la première étude faite sur ce phénomène date de 1997. Des solutions ont été envisagées pour parer au développement du phénomène mais ces solutions se sont révélées inopérantes. « Et à mon sens, dira M. Bouhali, la méthode de la « fiche de synthèse » me semble être la solution idoine pour mettre fin à ce phénomène et tenir l'élève rattaché à son établissement. Mais il ne faut, surtout pas, que les classes des examens restent comme cela abandonnées par les élèves. Il faut, aussi, lancer un appel urgent aux parents pour leur faire prendre conscience que le recours de leurs enfants aux cours particuliers, aux dépens des cours dispensés, dans les établissements étatiques, n'est pas efficient ». Et c'est là qu'il qualifia « ceux qui dispensent les cours particuliers comme étant des marchands de fruits et légumes, établis sur les trottoirs ». Toutefois, il a dû reconnaître que le secteur de l'Education se trouve désarmé face à ce phénomène qui, selon lui, n'est pas du seul ressort du secteur de l'Education, mais également celui du Commerce et d'autres organismes qu'il n'a pas voulu nommer.A propos de l'application du programme annuel, M. Bouhali a affirmé que le seul retard enregistré ne va pas au-delà de 3 ou 4 semaines, causé surtout par les intempéries ; les séances de rattrapage ont permis de récupérer les cours perdus. Et à propos du choix des questions d'examens, M. Zeghad est intervenu pour dire que les questions qui seront posées aux examens seront puisées dans les programmes enseignés. Et de terminer en donnant les dates et chiffres des prochains examens, tous paliers confondus. Ainsi, pour l'examen de l'enseignement primaire (6ème comme on continue à l'appeler), il se déroulera le 28 mai prochain et concernera 19.566 candidats, dont 8.580 filles, qui vont concourir dans 344 centres. Pour l'examen du BEM, il aura lieu du 4 au 6 juin pour 14.588 candidats qui passeront les épreuves dans 49 centres, dont 298 à l'établissement de rééducation. Quant au Bac il se déroulera du 11 au 15 juin et concernera 13.664 candidats scolarisés ainsi que 9.700 candidats libres. Au total 23.430 candidats passeront les épreuves dans 65 centres d'examen.
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