Algérie

Constantine. 6e édition du festival DIMAJAZZ



Ouverture anthologique Sublime, magnifique et grandiose... Les mots ne suffiront sûrement pas pour décrire la magie et la belle ambiance qui ont envahi, samedi, le Théâtre régional constantinois, à l?occasion de la cérémonie d?ouverture de la 6e édition du Festival international Dimajazz. Il fallait y être pour vivre ces instants magiques que seul le Festival Dimajazz peut procurer, le corps s?y laisse volontiers envahir par chaque note, chaque mélodie jouée par des musiciens portés par l?amour des inlassables fidèles de cet événement qui nous a offert samedi dernier un spectacle de très? très haute facture. Le festival étant devenu exigeant envers lui-même, on se surprend encore à être surpris. Les savantes improvisations avec des duos ou des trios jusque-là insoupçonnés, ce parfait accord entre des musiciens venus d?horizons divers et surtout cette exquise communion entre les artistes et le public. Dimajazz ne pouvait commencer sans qu?un digne hommage aux défunts Aziz Djemame et Adel Merrouche ne leur soit rendu. Ceux-là mêmes qui ont fait don de leur jeunesse pour que ce festival connaisse le succès qui est le sien aujourd?hui. Les larmes versées par Zoheir Bouzidi (leur compagnon de toujours) et ce, à la seule évocation de leur nom, donneront suite à d?énergiques applaudissements, témoignages de la profonde reconnaissance de leur public. Comme il est de tradition, l?ouverture du festival a été confiée aux soins d?une formation algérienne née de la fusion entre le malouf et le jazz qui s?est vu baptisée Coudiat El Aty. La voix sublime de Salim Fergani et certaines noubate ont allégrement épousé le genre jazz bien interprété et, comme de coutume, par le groupe constantinois Sinoudj. Les Ayouha Essaki ou Ya nour Essabeh se sont convertis au jazz, le temps d?un soir, au grand bonheur du public qui a apprécié l?expérience et l?a fait savoir aux musiciens. L?interprétation du morceau composé par Fabrizio Cassol Alger Constantine sera la cerise sur le gâteau. Peace and Jazz. L?entrée du groupe britannique The One a été accompagnée d?une ovation qui a fait trembler le TRC, car il y avait le remuant Jean Alain Roussel qui avait marqué la dernière édition par son énergie positive et contagieuse. Le génie de ce producteur, arrangeur, compositeur? l?inspirera pour donner, lors de ce concert, une gracieuse revue historique sur l?évolution du jazz depuis sa création. Allant du be-bop au rock-jazz, en passant par le cool-jazz et le blues, Roussel invitera à chaque transition un de ses musiciens ou chanteurs pour marquer chaque genre. Véritable virtuose du clavier, Alain est aussi une véritable bête de scène. Ce dernier s?est fait d?ailleurs accompagner par neuf artistes, dont la voix distinguée de Laurent Meynadier que beaucoup ont assimilée à celle de Joe Cocker. Le groupe, véritable messager de la paix, interprétera Peace & Rock?n?Roll répétant en harmonie avec le public et pendant de longue minutes, We don?t want war, we need peace & Rock?n?Roll. Cet hymne à la paix signera la fin d?une soirée qui a placé la barre haut, très haut.  Festival Dimajazz Théâtre régional de Constantine Ce soir à 20h Concert de Sawada et Mokhtar Samba Group.
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