Constantine - Belkacem Sahli, SG de l'ANR

Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), le docteur Belkacem Sahli, a mis en exergue hier les nouveautés de la nouvelle Constitution avec les importantes modifications que cette loi fondamentale a apportées à différents secteurs, ainsi que le consensus qu'elle a produit dans la société. Et l'orateur d'indiquer, lors de la rencontre qu'a organisée son parti à la salle Bachir El Ibrahimi de Hamma Bouziane, que les aspects positifs de ces amendements n'en seront que plus appréciés lorsque les deux chambres du Parlement les aborderont et les enrichiront en travail d'ateliers. L'objectif visé par cette rencontre, selon Belkacem Sahli, est d'expliquer les amendements apportés à la Constitution aux militants et sympathisants du parti ainsi qu'aux citoyens de la wilaya. Concernant le secteur de l'économie, le SG de l'ANR affirmera que «la crise sera dépassée en considération des potentialités que recèle l'Algérie dans les différents domaines». Relevant que «les Algériens montreront qu'ils sont capables de relever le défi». Et de poursuivre que «les modifications de la Constitution sont importantes, mais elles le seront encore davantage, pensons-nous, lors de l'ouverture des ateliers du travail législatif, où les changements et nouveaux acquis constitutionnels prendront corps». Et cela, ajoute-t-il, par le biais d'une révision de nombre de lois, sur les plans aussi bien politique, social, économique, juridique et autre. «Nous disons que la situation est certes difficile mais pas catastrophique. Bien sûr, les prix du pétrole ont chuté, mais le pays est en possession de toutes les capacités pour dépasser avec le moins de dégâts possibles la situation qu'il vit. Parmi ces atouts non négligeables, relèvera-t-il, je citerais la solution de l'effacement de la dette extérieure, que nous traînions tel un boulet, et les réserves de change qui nous permettront encore de souffler quelques années». Plus important encore, dira-t-il, «c'est la stabilité politique et la sécurité qui règnent dans le pays, que nous devons préserver et consolider, mais aussi les ressources humaines de qualité et il ne nous reste qu'à nous réunir autour d'une table, pour discuter et dégager les solutions». Et de souligner que la rencontre d'aujourd'hui est une opportunité que nous saisissons pour «dénoncer les atteintes aux institutions du pays» de la part de certains cercles politiques et médiatiques français. «Nous leur disons qu'en fait et au bout du compte, cela n'a fait que nous souder plus dernière le président», lancera-t-il.