Constantine - Affiliation volontaire

Les jeunes activant dans l'informel ou pratiquant une des «professions libérales», et ayant opté pour la formule de l'affiliation volontaire, avouent qu'ils sont désorientés par les procédures administratives. Certains affirment avoir déposé un dossier depuis des mois, auprès de l'agence locale de la Cnas, et ils se plaignent du «temps relativement long que prend la procédure ainsi que du manque d'information en la matière». Selon des jeunes concernés, qui nous ont rendu visite au siège de la rédaction hier, «nous avons déposé nos dossiers au mois de mars dernier et on ne sait toujours pas, jusqu'à maintenant, quel est le traitement qui a été réservé à notre sollicitation. Pourtant, nous n'avons fait que répondre à l'appel de la Cnas pour la régularisation de notre situation moyennant une cotisation de 2.160 dinars par mois et ce, pour bénéficier des avantages qu'offre la loi de finances complémentaire (LFC) 2015». Et d'indiquer que ces avantages concernent toutes les personnes activant dans l'informel, pour les encourager à mettre fin à leur état de non-déclaration à la caisse et pouvoir profiter, ainsi, de la couverture en matière de sécurité sociale. En effet, soulignent-ils, «cela fait des mois maintenant que nous avons remis des dossiers à l'agence et nous revenons régulièrement pour nous enquérir de la situation, malheureusement, nous ne parvenons même pas à toucher des interlocuteurs aptes pour nous orienter». Et de poursuivre qu' «à chaque fois, nous nous retrouvons renvoyés de bureau en bureau sans pouvoir obtenir des réponses satisfaisantes à nos préoccupations». Ils rappellent que «nous sommes au mois de juillet et nous ne savons toujours pas où en sont nos dossiers, sans parler des avantages dont nous sommes censés profiter et que nous ne voyons pas venir».Ce qui est sûr, selon un constat de visu, c'est que le personnel est manifestement dépassé par l'affluence en grand nombre des personnes concernées qui veulent régulariser leur situation. Nous avons vainement tenté de joindre, hier, le DG de la Cnas pour de plus amples renseignements à ce sujet.