Algérie - Parcs d'attraction

Constantine - Accordé en concession contre plus de 4 milliards: Le parc de Djebel El Ouahch ouvrira ses portes, l'été prochain





Au bout de plusieurs tentatives qui ont, toutes, essuyé des échecs, la réception du parc de Djebel Ouahch est programmée pour l'été 2018, après son aménagement. L'annonce a été faite par le directeur des Domaines de wilaya de Constantine, Brahim Nouioua, qui révèlera que l'opération d'aménagement du parc d'attraction de Djebel Ouahch a débuté à la fin du mois d'août dernier, après finalisation de toutes les procédures administratives, en vue d'une réhabilitation de cette structure publique dont il est attendu qu'elle ouvrira ses portes au public l'été prochain.

Et de poursuivre, que cette concession porte sur l'exploitation du parc en question, qui s'étend sur une superficie de 9 ha, et a été enregistrée aux Domaines, en date du 12 juillet 2017, au profit de l'investisseur concerné, qui a déjà entamé vers la fin du mois d'août dernier, les travaux de réalisation du mur de clôture de l'enceinte du parc. Et il s'est engagé, ajoute-t-il, à livrer le projet avant l'été 2018.

Rappelant que la concession du parc s'est faite par le biais d'enchères publiques, le dimanche 04 mai 2017, et dont l'heureux bénéficiaire est un investisseur qui l'a emporté pour un montant de 4,2 milliards de centimes, à payer annuellement. La signature de cet acte de concession, notera-t-il, lui ouvrira droit également à un crédit bancaire et l'obtention du permis de construire, dira-t-il.

Selon le même responsable, le cahier des charges, accompagnant l'acte d'exploitation, stipule que le parc d'attraction de Djebel Ouahch, en tant que bien appartenant au domaine public, est non cessible. Mais comme l'investisseur a besoin d'un temps suffisamment long, pour engager son argent, la concession a été fixée à 65 ans.

Et notre interlocuteur d'estimer que d'après ce qu'il connait dans ce domaine des parcs, celui de Djebel Ouahch sera le meilleur, à l'échelle régionale et même nationale.

En tout état de cause et au vu de la nature de «gagnant gagnant» de l'acte, l'investisseur a tout intérêt à accélérer la réalisation du projet, car tout retard dans sa mise en exploitation représentera un manque à gagner d'abord pour lui.

«Et c'est pourquoi nous ne doutons pas de son engagement qu'il soit mis en service l'été prochain», conclura-t-il.


A. El Abci

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