Algérie - Revue de Presse

Conflit Snapap-direction des transports Le conflit ayant opposé, depuis plus de 45 jours, le Syndicat national autonome du personnel de l?administration publique (Snapap) à la direction des transports de la wilaya de Constantine semble connaître enfin son épilogue. Le bras de fer engagé entre les deux parties suite à la suspension, le 3 octobre dernier, de Amour Adel, inspecteur des transports et secrétaire général de la section syndicale du Snapap au niveau de la direction des transports, entraînera une série de mesures de protestation déclenchée, coup sur coup, par le secrétariat de wilaya du Snapap qui n?a cessé de dénoncer les décisions arbitraires du directeur des transports à travers des correspondances adressées au ministère des Transports et au wali de Constantine. Il sera décidé de mener une action de protestation devant le siège de la direction des transports dans la journée du 22 novembre revendiquant la réintégration immédiate et sans conditions de Amour Adel. Selon M. Benelmili, secrétaire général de wilaya du Snapap, la décision de suspendre Amour Adel est abusive d?autant plus que le concerné qui se trouvait en congé n?a pas été tenu au courant ainsi que son syndicat, en l?occurrence le Snapap. Ce dernier rappelle que même la nature de la faute citée par la hiérarchie n?a guère été précisée. « Si la direction des transports reproche des dérapages à notre syndicaliste, elle n?a qu?à apporter la preuve de ses allégations. » On apprend finalement qu?une réunion tenue, lundi matin, entre le directeur des transports et Amour Adel, en présence de trois cadres de la direction, a abouti à un engagement du côté de l?administration pour la réintégration du cadre syndicaliste du Snapap, en attendant son passage, aujourd?hui, devant la commission paritaire. La décision accueillie avec un grand soulagement notamment de la part du Snapap met fin ainsi à une longue polémique qui aura fait couler beaucoup d?encre et de salive.



"Si la direction des transports reproche des dérapages à notre syndicaliste,elle n'a qu'à apporter la preuve de ses allégations".Donc,cela suppose que l'administration n'a pas pu ,à priori,fournir les preuves de la culpabilité de l'intéressé et que celui-ci n'est pas en faute.Alors,j'en conclus qu'il y a abus de l'administration et pourquoi avoir accepté sa traduction devant la commission paritaire(de discipline) ?Pauvres victimes !
- Constantine, Algérie

14/02/2011 - 11342

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