Algérie

Conséquences désastreuses



Conséquences désastreuses
Impact - Difficile d'évoquer les méfaits de la décharge municipale d'Azazga sans évoquer ses effets néfastes sur les malades et autre personnel de l'hôpital de la ville.
L'hôpital Meghnem-Lounès qui n'est qu'à 200 mètres à vol d'oiseau de cette décharge, est directement exposé à l'air pollué causé par l'incinération des ordures.
La première bouffée d'oxygène, inhalée par les nouveau-nés ayant vu le monde dans cet établissement hospitalier, est donc très polluée. Idem pour les personnels de cet établissement sanitaire qui respirent le même air vicié. Sur initiative d'un groupe de ces personnels, au nombre de 121 sur 500 agents tous corps confondus exerçant au sein de cet établissement, une pétition a été signée et remise à l'association ayant procédé à la fermeture de cette décharge.
«Pendant la fermeture de cette décharge, nous, en tant qu'établissement sanitaire, n'avons pas été épargnés pour l'enlèvement des ordures ménagères. Nous étions dans l'obligation de solliciter l'aide des APC limitrophes qui ont répondu favorablement», a déclaré à InfoSoir, la directrice de l'établissement.
Concernant le traitement des déchets hospitaliers, la première responsable de l'hôpital Meghnem-Lounès a été catégorique. «Nous procédons au tri d'une manière régulière et nous avons instauré depuis 2008, un dispositif conformément à la réglementation en vigueur. Notre incinérateur est en état de marche. Il est à souligner que nous procédons à l'incinération de quelque 30 à 50 kg de déchets par jour», a-t-elle assuré.
Et d'ajouter : «Si toutefois, par inattention ou négligence, des déchets à activité de soin sont mêlés aux ordures ménagères, nous prendrons, à l'avenir, toutes les mesures jugées indispensables pour éradiquer l'acheminement de ces déchets vers la décharge publique. Je signale enfin, que ce problème a trouvé une solution depuis le 11 octobre dernier grâce aux autorités publiques ainsi qu'à la population de l'APC d'Azazga», a-t-elle conclu.
Pour leur part, les quelques commerçants exerçant non loin de cet établissement sanitaire ont été unanimes. «Je suis restaurateur ici depuis près de cinq ans. Même quand c'était mon défunt père qui gérait le restaurant, j'étais tout le temps de passage et je me souviens de ces bons moments que passaient les passagers vers l'Est notamment.
A cette époque, l'air n'était pas aussi pollué. Tout le monde en profitait», a indiqué à ce propos Hamid. Et d'ajouter : «De nos jours, ce n'est plus le cas. L'environnement direct de l'hôpital est quasiment fui par les passants. Chose tout à fait légitime sachant que la fumée dégagée après l'incinération sauvage de la décharge ' qui n'est qu'à quelques centaines de mètres de là ' est directement inhalée.»



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)