Algérie

Conférence de presse de Mahmoud Abdelaziz, comédien égyptien




«Le parrainage est encore à ses débuts» Mahmoud Abdelaziz, un autre monument du cinéma égyptien, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que le sponsoring culturel, notamment dans le 7e art est encore à «ses débuts» dans les pays arabes. L’orateur qui s’est ex-primé, au Sheraton hôtel, lors d’une conférence de presse organisée en marge de la tenue du festival international du film arabe, à Oran, est allé également jusqu’au bout de son raisonnement pour dire que «ceux qui crèvent l’écran parmi ceux qui disposent des moyens financiers contribuent à leur manière à l’essor du cinéma en aidant à l’émergence des jeunes talents. Un créneau qui reste toutefois, à explorer a-t-il tenu à le souligner; non sans reconnaître que ces formes de soutien se font dans un cadre officiel. A une question relative à l’absence remarquée des artistes arabes quant à leur participation à des actions humanitaires, celui-ci répond par la négative en disant que «si action il y’a, elle se fait en tout cas dans un cadre également officiel». Cela dit, a-t-il tenu à assurer, Mahmoud Abdelaziz, devant le parterre de journalistes présents parmi la presse locale, nationale et internationale, que «l’on a pris conscience aujourd’hui, en tant qu’artistes, du moins les grandes stars, à apporter leur soutien, au plan financier pour voler au secours aux autres, préférant ne pas trop s’attarder sur cette question d’une autre journaliste qui se demandaient si les comédiens qui persistent à occuper les devants de la scène ne pouvaient pas constituer un frein à l’émergence de nouveaux talents. «Regardez, fit-il remarquer, El pacino, ou encore Nicholson et qui sont aujourd’hui producteurs et investissent dans le «nouveau cinéma». Il faut dire que plusieurs questions ont été posées lors de ce point de presse inhérentes à la production cinématographique, sur la crise que traverse le cinéma égyptien par rapport à la production de la Télévision, celle-ci semble avoir pris le dessus, enfin sur ce manque de production volontaire ou subit de ces grands derniers films dans lesquels il joue (Kit kat et baby Doll). Comme pour rire, l’enfant d’Alexandrie, Mahmoud Abdelaziz, répond: «Les deux à la fois». Bensalem Brahimi

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