Algérie

Conclave des Aârchs à Akfadou




La CADC de Tizi-Ouzou «quitte la table» Non contente de la pression exercée par les autres coordinations, notamment Bejaia, pour une participation active aux prochaines législatives, la coordination des Aârchs de Tizi-Ouzou a quitté précipitamment, avant-hier, le conclave inter wilayas, dont la deuxième séance s’est tenue dans la commune d’Akfadou. Pratiquement toutes les coordinations ont campé sur leurs positions respectives exprimées lors de la première séance du conclave tenue à Seddouk, il y a quinze jours. Pendant que le CICB de Bejaia prônait une participation avec des listes dont feraient partie les délégués, la CADC de Tizi-Ouzou s’est opposée jusqu’à même l’implication du mouvement en quittant, avant-hier, le conclave après deux séances de concertation. Il faut dire que la CADC vit en son sein une mésentente à ce sujet. Pendant ce temps, le CWB de Bouira s’est montré partagé sur la question alors que Boumerdès soutenait une participation par un parrainage de listes citoyennes. Les Aârchs de Sétif se ont manifesté, eux, leur accord pour une participation conditionnée tandis que Khenchela et Batna attendent le consensus inter wilayas qu’elles promettent de rejoindre. Les Aârchs de Kabylie n’ont donc pas pu accorder leurs violons quant à une position commune par rapport aux prochaines législatives. En effet, s’agissant de participation ou non, les divergences sont toujours plantées. Ce 38e conclave ordinaire de l’inter wilayas a vu une participation record de coordinations et de parents de martyrs et de blessés. Cela n’a pas pour autant permis de dissiper les malentendus autour des élections tant les appétits étaient voraces. Le statu quo demeure ainsi de mise même si les coordinations promettent d’en discuter encore lors des prochains conclaves respectifs et à travers les présidences tournantes. Les observateurs n’écartent pas, par ailleurs, la possibilité de voir voler en éclats le mouvement si les positions venaient à rester en l’état. En ce sens, des coordinations pourraient décider de faire cavaliers seuls. Par contre, et contrairement au sujet des élections qui devisent, la reprise du dialogue avec le gouvernement et le document de réflexion ont fait l’unanimité. Des rejets violents en 2002 à une présente volonté de participation en passant par un libre choix accordé au citoyens lors de la présidentielle d’avril 2004, les Aârchs de Kabylie évoluent loin de l’opinion vers un éclatement qui n’a de raison d’être que celui de l’opportunisme qui anime les uns et les autres. C’est le sentiment partagé par les observateurs…
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