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Complexification de l'analyse journalistique



Complexification de l'analyse journalistique
D'abord, l'information sur l'information : El Khabar révèle que le ministre de la Communication, un ex-journaliste, fait pression sur des patrons d'entreprises privées pour ne pas donner de publicité aux journaux privés qui ne soutiennent pas le coma, El Khabar et El Watan en l'occurrence, sous peine de redressement fiscal.Ensuite, l'information dans l'information : de la difficulté de qualifier ce qui se passe entre policiers et policiers. Affrontements dans l'ordre entre les forces de l'ordre et les forces de l'ordre ' Des manifestations de policiers contre les policiers ' Car des policiers, habitués à réprimer les manifestations, qui manifestent pour être protégés par la police des agressions qu'ils subissent de la part des civils, comme ils l'ont expliqué à Ghardaïa, est un fait nouveau.On a beau prendre l'histoire sous différents angles, il est difficile de l'expliquer, d'autant plus qu'ils ont fait la même chose à Alger. Mais que fait la police ' Des policiers anti-manifestants peuvent-il arrêter des policiers qui manifestent ' Tout dépend. Combien étaient-ils ' 200 selon la police, 1500 selon la police. C'est complexe, restons sur le titre, «La police réprime une manifestation de la police». On imagine la suite, la police manifeste pour être protégée par la police, la police réprime la manifestation de la police, la police dépose plainte à la police contre la police pour entrave à la liberté de manifester.Revenons à l'information sur l'information. Après leur avoir interdit la publicité publique, on veut maintenant priver les journaux privés de publicité privée. Pourquoi ' C'est le sujet du jour : dans un Etat policier, tout le monde est policier, y compris les manifestants, chacun fait la police, y compris les ministres. Paradoxalement, il n'y a que le chef de la police, El Hamel, qui n'est pas policier. C'est un général de l'armée. Rahou beaucoup mal chouiya.


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