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Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a affirmé, à Oran, que les prix des produits de consommation se sont «stabilisés» au début du mois du Ramadhan en raison de l'offre et de la demande.En marge d'une visite d'inspection dans la wilaya, le ministre a indiqué qu'au niveau national, les prix des produits de consommation étaient «raisonnables et stables», soulignant que le «mérite ne revient pas au ministère du Commerce, mais obéit à la loi du marché, c'est-à-dire l'offre et la demande».Il a ajouté, dans des déclarations à la presse, qu'une abondance est relevée cette année en produits et que les Algériens ont répondu à l'appel du ministère du Commerce à ne pas stocker et à éviter le gaspillage. M. Benyounès a souligné que les prix des produits de consommation, notamment les fruits et légumes, étaient «raisonnables pour la première fois depuis des années, surtout au début du mois sacré du Ramadhan ou aucune hausse des prix n'a été relevée». A une question au sujet de l'initiative d'ouverture de marchés de solidarité, le ministre a répondu que «ce sont des marchés exceptionnels et ne peuvent être généralisés, car le commerce en Algérie est libre». Le ministre s'est enquis, lors de sa visite dans la wilaya, des prix des fruits et légumes au marché de gros d'El-Kerma et a reçu des explications sur différents projets et activités futures de l'entreprise de gestion du marché de fruits et légumes. Il a aussi inspecté le projet de réalisation du centre commercial Ardis dans la commune de Bir El-Djir et une unité spécialisée en commerce de produits alimentaires «Nesrine» et une autre de fabrication et exportation de produits textiles «Inotex» dans la zone industrielle d'Es-Sénia, ainsi que l'unité de conservation du thon et poissons dans la zone industrielle de Hassi Ameur. S'agissant de l'usine de produits pharmaceutiques, le ministre a déploré le fait que la capacité de production de cette unité, qui exporte vers des pays européens, n'a pas dépassé 15% et qu'elle est confrontée à la concurrence d'importateurs de produits de moindre qualité, «d'où la nécessité de l'aider à atteindre 80% de sa capacité productive», selon lui. Un contact sera établi avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour approvisionner les hôpitaux des produits fabriqués par cette unité, a fait savoir, à ce propos, M. Benyounès.


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