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Comment renforcer la démocratie ' Colloque sur les réformes politiques



Comment renforcer la démocratie ' Colloque sur les réformes politiques
Hier, chacun y est allé de sa propre analyse pour expliquer les enjeux de ces réformes politiques décidées par la plus haute autorité du pays. M. Mohamed Bousoltane, professeur à la faculté de droit, université d'Oran, a axé son exposé sur les réformes constitutionnelles : constantes et variables. Il a tenu à préciser que les réformes en Algérie ont commencé en 1988 sur la base de la Constitution de 1976. Ce qui a été suivie par la révision constitutionnelle de 1989 qui avait, selon lui, réussi à casser un « cadenas » consacré par l'article 196. La Constitution de 1989 était « multipartite », sauf qu'elle renfermait des séquelles du système précédent. Le conférencier a affirmé que « la précipitation de l'application de la Constitution de 1989 nous a presque menés vers le chaos ». Quelques années après, intervient l'amendement de 1996. Tout en plaidant pour le maintien des constantes dans la nouvelle Constitution en phase d'élaboration, il affirme que l'amendement est « important » dans la mesure « où il concerne le renouvellement du contrat social entre les générations successive ». Il peut concerner l'équilibre des pouvoirs, la nature du régime politique, la représentation et la garantie de l'efficacité. A ses yeux, un Parlement fort est celui qui donne ses droits à l'opposition qui, à son tour, garantit l'alternance le moment venu. Messaoud Chihoub, professeur à l'université de Constantine, a intitulé son intervention « les lois de la réforme en Algérie et leur rôle dans la concrétisation de la démocratie ». Prenant comme exemple la loi sur les partis et la loi électorale, il estime que « le renforcement de la démocratie » opéré depuis 2012, dans le cadre du programme des réformes politiques, contient la révision de plusieurs textes de loi organisant la vie politique. Cela « n'a pas été fait dans le but de renoncer aux garanties des principes démocratiques, mais pour améliorer l'expérience algérienne ». Pour l'heure, il faudraitn suggère-t-il, évaluer plus d'une décennie de législation pour reconnaître les points « faibles » à éviter à l'avenir.
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