En ce 7 avril 2025, nombreux sont les Algériens, comme Walid Hibaoui d’Ain El Turk, qui rêvent de lancer leur propre activité – par exemple, un projet combinant pizza, hôtellerie et restauration – mais se heurtent à un obstacle majeur : l’absence de capital initial. Si vous êtes dans cette situation et souhaitez savoir s’il existe encore des programmes comme l’ANSEJ ou d’autres formes de soutien de l’État, cet article est pour vous. Voici un guide clair pour explorer vos options.
L’ANSEJ existe-t-elle encore ?
L’Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ), autrefois pilier du soutien aux jeunes entrepreneurs, a été restructurée depuis 2018-2019. Elle a fusionné avec l’ANGEM (Agence Nationale de Gestion du Microcrédit) pour devenir l’Agence Nationale de Soutien et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE). Ainsi, bien que le nom "ANSEJ" ne soit plus utilisé, les programmes de soutien existent toujours sous la bannière d’ANADE, adaptés aux besoins actuels.
Peut-on obtenir un soutien pour un projet sans capital ?
Oui, l’État algérien continue de proposer des aides aux jeunes sans ressources suffisantes pour démarrer une activité, comme un petit restaurant de pizzas ou une offre de restauration/hôtellerie . Voici comment cela fonctionne avec ANADE :
Conditions principales :
Âge : Être âgé de 19 à 40 ans (parfois extensible selon les programmes).
Nationalité : Être Algérien et résident en Algérie (par exemple, à Ain El Turk, wilaya d’Oran).
Idée de projet : Proposer un projet viable, comme une pizzeria avec service de livraison ou une petite structure d’hôtellerie/restauration.
Absence de capital : Le programme cible ceux qui n’ont pas de fonds personnels conséquents mais sont motivés pour travailler.
Formation : Une formation gratuite peut être exigée pour apprendre à gérer votre projet, même sans expérience préalable.
Types de soutien :
Prêts sans intérêt : Jusqu’à 10 millions de DA (100 millions de centimes) sans intérêt, avec une période de grâce (souvent 3 ans) avant remboursement.
Financement mixte : L’État peut couvrir 70 à 90 % du coût, vous demandant une petite contribution (1-5 %) si possible, ou un financement total si vous n’avez rien.
Aide matérielle : Soutien pour acheter des équipements (four à pizza, ustensiles) ou louer un local.
Comment postuler ?
Visitez ANADE : Rendez-vous à l’annexe locale d’ANADE à Oran (Ain El Turk dépend de cette wilaya). Vérifiez l’adresse exacte ou appelez pour confirmer.
Présentez votre idée : Préparez une description simple de votre projet (ex. : une pizzeria avec livraison ou une petite salle de restauration). Pas besoin d’un plan complexe au début, ils vous aideront.
Inscription : Fournissez votre carte d’identité, acte de naissance, et éventuellement une preuve de non-emploi si vous êtes sans activité.
Formation : Si votre idée est retenue, une courte formation peut être proposée.
Validation : Après étude, vous recevrez le financement ou l’équipement pour démarrer.
Conseils pratiques
Démarrez petit : Plutôt qu’un grand hôtel, commencez par une pizzeria ou un service de livraison à Ain El Turk, puis développez votre idée.
Renseignez-vous localement : Contactez la mairie d’Ain El Turk ou ANADE à Oran pour vérifier les campagnes en cours, car les opportunités varient.
Réseau : Parlez à des entrepreneurs locaux ayant bénéficié d’ANADE pour tirer parti de leur expérience.
Alternatives si ANADE ne convient pas
ANGEM : Pour des microcrédits (jusqu’à 1 million de DA) adaptés à des projets modestes, comme une pizzéria mobile.
Initiatives locales : Certaines wilayas ou associations offrent des aides spécifiques aux jeunes. Renseignez-vous auprès de votre commune.
Auto-entrepreneuriat : Sans soutien immédiat, commencez à petite échelle depuis chez vous (pizzas maison vendues via les réseaux sociaux) pour accumuler un petit capital.
Un espoir pour tous
Pour quelqu’un comme Walid, qui souhaite travailler mais manque de fonds, les programmes comme ANADE représentent une porte d’entrée. Que ce soit pour une pizzeria, un service de restauration ou une idée d’hôtellerie à Ain El Turk, l’État offre des solutions. La clé est d’agir rapidement : préparez une idée simple, rendez-vous à ANADE ou à la mairie, et lancez-vous. Les places peuvent être limitées selon le budget annuel.
En résumé, oui, il existe un soutien en 2025 pour démarrer sans capital, via ANADE et d’autres dispositifs. Ne laissez pas le manque d’argent vous arrêter : avec de la détermination et les bonnes démarches, votre projet peut voir le jour. Bonne chance à tous les futurs entrepreneurs !
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Posté par : frankfurter