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Comment le Maroc a engagé journalistes et personnalités étrangères pour déstabiliser l'Algérie


Comment le Maroc a engagé journalistes et personnalités étrangères pour déstabiliser l'Algérie
Parce qu'il considère que l'Algérie est le seul obstacle, le Maroc, déterminé à poursuivre la colonisation du Sahara occidental, ne lésine pas sur les moyens et fait une entorse aux principes pour organiser des complots contre notre pays, coupable de défendre le principe de l'indépendance des pays. Cette machination marocaine passe par l'organisation également de propagandes médiatiques ayant pour but de dénigrer une Algérie restée attachée à ses principes de respect à l'autodétermination des peuples. Une machination qui passe par «l'achat» de consciences de certains, prêts à sacrifier tout un peuple pour gagner des dizaines de milliers d'euros offerts gracieusement par le makhzen.Un «Edouard Snowden» marocain dévoile une partie de cette machination. Il se fait appeler Chris Coleman et révèle régulièrement des documents confidentiels mettant à nu les activités anti-Algérie menées par la Direction générale des études et de la documentation (DGED) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc.Ce Marocain publie ces documents sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter (https://twitter.com/chris_coleman24) qui a fermé dans un premier temps son compte avant de le rouvrir en donnant un avis favorable à son recours.Chris Coleman a dévoilé plusieurs informations sensibles sur le royaume chérifien, mails, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED.Ce service est rattaché directement au Palais royal, est-il mentionné. Les documents dévoilées par ce «Snowden» marocain portent sur des virements de grosses sommes d'argent en dollars au profit d'un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d'une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60 000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post, accusé d'écrire des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaïda. (http://nypost.com/2010/11/02/letting-another-qaeda-bastion-grow/). Il dévoile les méthodes de la DGED pour corrompre des journalistes internationaux. Leur mission est de dénigrer l'Algérie, de l'accuser de tous les torts en contrepartie de fortes sommes d'argent en devises.Chris Coleman décrit avec détails et documents à l'appui comment des personnalités dans le monde, dont des journalistes occidentaux, sont payés par le Maroc pour mener une campagne médiatique contre l'Algérie. Il révèle, également, des documents sur des activités d'espionnage menées par certains responsables de missions onusiennes.Dans un document attribué à la mission permanente du Maroc à Genève, daté du 18 octobre 2012 et portant la référence HB 2626, et adressé au ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, révélant, également, un complot contre Christopher Ross, envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, car attaché à une solution juste pour le dossier sahraoui.Dans ce document, l'ambassadeur marocain à Genève révèle dans cette messive que «M. Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut-Commissariat pour les réfugiés, mène une campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross». Le palais royal marocain tient à se débarrasser de Christopher Ross qui refuse de cautionner l'occupation du Sahara occidental par le Maroc.Dans ce même document, l'ambassadeur marocain à Genève ajoute que «la candidature de M. Khan, au cas où elle se formaliserait, serait importante pour notre pays».




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