Algérie

Commémoration du 20 avril à Bejaia



Le FFS, les Aârchs et le mouvement associatif présents Le FFS, les Aârchs et le mouvement associatif étaient les principaux acteurs ayant brillé lors de ce 27e anniversaire du printemps amazigh, sans pour autant drainer de grandes foules auxquelles nous avait habitués par le passé cette date symbole dans la lutte pour la démocratie et l’identité. Le FFS n’a pas raté l’occasion de la célébration du 27e anniversaire pour sortir de sa réserve tirant dans tous les sens. Karim Tabbou, son nouveau premier secrétaire, n’a pas manqué de fustiger toute la classe politique jugeant même «l’inutilité du prochain scrutin» dans une conférence-débat à la Maison de la culture de Bejaia. Absent aux joutes électorales du 17 mai, en ce qui concerne son parti, il dira : «le FFS n’a pas décidé de boycotter mais de suivre la population». Dans sa plaidoirie, il fustigera, sans le citer, le RCD. «Il faut être psychiatre pour le faire», ironise-t-il, sous-entendant la participation de ce parti aux législatives. Plus loin, il relèvera «les inconséquences dans les positions de Saadi», s’indignant de «sa volte-face», en soutenant qu’«il fustigeait le pouvoir en 2005 et compte l’intégrer en 2007». «Cette élection ne servira à rien si ce n’est à conforter le système en place», soutient encore le conférencier, à propos du scrutin. La CICB, qui présente une liste aux joutes du 17 mai, s’est recueillie hier sur la place des martyrs du printemps noir à Bejaia. Bezza Benmansour expliquera que la participation du mouvement citoyen aux élections «est un cheminement logique dans la poursuite du combat» reconnaissant que «l’accord du 15 janvier demeure malheureusement au stade d’engagement». Le mouvement associatif s’est distingué, lui, par des programmes d’activités culturelles, loin d’être conséquents et à la hauteur de l’événement. L’étoile culturelle d’Akbou a marqué cette date par des festivités commémoratives axées pour l’essentiel sur un match de football, un recueillement, des récompenses, une journée d’étude sur le thème «Tamazight ass-a» (le Tamazight aujourd’hui), une conférence-débat animée par Youcef Merrahi du HCA, et une exposition de mémoires d’études à la Maison de jeunes de la ville d’Akbou. Partout ailleurs, les associations se sont mobilisées avec le peu de moyens dont elles disposent pour maintenir, tout juste, la mémoire.
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