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Colloque national sur la terminologie amazighe dans l'anthropologie




Dans le cadre de la célébration du 20 avril, le Centre national de recherche de langue et cultures amazighes en collaboration avec le département des langues et culture amazighe de l'Université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont organisé les 18 et 19 avril à l'auditorium d'Aboudaou un colloque national sur «la terminologie amazighe de l'anthropologie».Une rencontre, qui vise de par son importance d'une part à mettre tout l'accent sur les manques des terminologies spécifiques dans la langue amazighe, et qui par ailleurs escompte contribuer grandement au développement et l'expansion de cette langue à travers cette rencontre dans cette première version se veut orientée sur «l'anthropologie et civilisation». Plusieurs axes ont été débattus deux journées durant et ont porté sur la terminologie de l'anthropologie en tamazight et ses états de lieux, besoins en terminologie pour l'enseignement de l'anthropologie, expériences des enseignements de l'anthropologie dispensés en tamazight : comment est contourné l'écueil terminologique et en dernier ressort, la possibilité de création de la terminologie de l'anthropologie en tamazight. Un si vaste champ d'exploration non limitatif du reste mis à débat pour susciter méthodes, suggestion et propositions a également fait appel à un panel de spécialistes venus de tous bords pour y apporter de précieux concours en cet évènement d'importance. Ramdane Achab, Allaoua Rabehi, Bilal Baymoul, Lynda Kadri, Lydia Guerahouh, Ourida Aïssou, Yassine Meziani, Mohand Akli Salhi, Essaid Allam, Djamal Nahali, Mustapha Tadjet... se sont relayés à la tribune pour exposer leurs remarques, critiques et leurs néologismes pour que tamazight, soit langue unique et en profite des nouvelles technologies. Si jusque-là tamazight a fait un bond qualitatif en matière d'avancée sur terrain et s'apprête à être introduite en écoles, à travers tout le territoire national, il n'en demeure pas moins que le dernier bond qui lui manque reste celui de la mise en forme de sa méthode de transcription qui se veut probablement plurielle. Des efforts louables sont en cours sur terrain. Il va s'en dire que le champ est déblayé par les chercheurs et des institutions qui ?uvrent pour ce faire. Beaucoup reste certes à faire, mais ce ne sera qu'une formalité avec le concours de toutes les parties engagées dans cette bataille qui n'et pas loin non pas pour rendre des résultats, mais pour parfaire cet édifice capital de la renaissance d'une langue ancestrale. Un défi à relever. Les regards sont désormais sur l'institution académique en gestation qui verra le jour et sera ce maillon fort et le lieu de jonction et tête d'une locomotive dont les wagons sont prêts pour le départ.


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