Algérie

Colloque international sur la greffe d’organes au CHU de Tizi-Ouzou




Lever l’obstacle juridique pour le prélèvement sur des cadavres La greffe rénale constitue, aujourd’hui, la seule issue à la frange de la population frappée par une insuffisance rénale chronique. Afin de faire avancer les choses, un programme du colloque international sur la greffe d’organes a été mis en place, hier, au CHU de Tizi-Ouzou, en présence du ministre de la Santé, Amar Tou, accompagné des autorités locales. Cette importante rencontre de deux jours a vu la participation des professeurs en néphrologie des CHU d’Alger, de Blida et d’Annaba, ainsi que des spécialistes étrangers des hôpitaux de Paris (France) et de Montréal (Canada). Lors de son intervention, M. Amar Tou a déclaré que l’Algérie compte 10.000 insuffisants rénaux, dont 350 dialysés dans la seule wilaya de Tizi-Ouzou qui enregistre chaque année plusieurs dizaines de nouveaux cas. «Ces chiffres, ajoutera-t-il, constituent une réalité qui nécessite un engagement urgent d’un programme probant qui fera abstraction des obstacles nés des divergences d’idées», avant de souligner qu’»il faut se lancer rapidement dans les opérations de greffes d’organes en général et la transplantation rénale en particulier.» Pour ce faire, il mettra en exergue «la nécessité de travailler en collaboration avec des équipes médicales étrangères.» L’ensemble des intervenants mettront l’accent sur les différents problèmes que connaît l’Algérie dans ce domaine. Selon leurs rapports, «l’objectif principal est de préciser les possibilités et les limites du prélèvement d’organes lors de mort suspecte ou violente, dans le but d’augmenter le nombre de greffons disponibles, donc le nombre de greffés.» A cet effet, les professeurs plaident en faveur d’un élargissement de critères, ainsi que de la levée de l’obstacle juridique qui fait que le prélèvement sur cadavre n’est pas encore de mise.

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