Algérie - Revue de Presse

Vers un débrayage d?une semaine Les enseignants affiliés au Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), viennent par le biais du procès-verbal établi à l?issue d?une assemblée générale, tenue dans l?enceinte de l?université Mentouri, d?annoncer leur décision d?entamer une grève d?une semaine pour manifester leur mécontentement quant à la situation que vit leur section syndicale à Constantine. Après des discussions très animées sur les difficultés qui entravent l?exercice du droit syndical, les intervenants ont opté à l?unanimité pour un arrêt de travail d?une semaine. Ils précisent, en outre, qu?ils useront de tous les moyens de pression possibles afin de voir leur plate forme de revendications réalisée. Lors de cette réunion, les enseignants du CNES ont longuement débattu des mesures annoncées, lors de la conférence nationale des universités, par le ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ils qualifient ces mesures de « dérision » envers la profession et n?ont, selon eux, pour réel objectif que de voiler la réalité ainsi qu?induire dans l?erreur l?opinion publique. Les différents intervenants ont dénoncé ouvertement les pressions exercées de part et d?autres pour nuire à la bonne marche de leur syndicat. Chacun insistera sur la nécessité d?envisager le meilleur moyen de mettre en application la plate forme de revendications pour laquelle ils se battent depuis toujours. Pour l?heure et devant la stérilité du dialogue avec les parties concernées, ils ne trouvent pas meilleure alternative pour marquer l?existence de leur syndicat que de recourir au droit de grève et les conséquences que cet arrêt de travail engendrera.



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