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CNAS d'El Tarf
Les plus grosses créances de la CNAS sont détenues par les administrations et les entreprises publiques. Il y en aurait plus de la moitié sur les 2500 employeurs du secteur public déclarés à la CNAS.Les montants ne nous ont pas été communiqués pour des raisons aussi incompréhensibles puisqu'on a prétexté qu'il faut une autorisation de la Direction générale.Selon des sources externes, elles auraient atteint un stade où les équilibres financiers de la Caisse sont sérieusement ébranlés. Ce n'est pas, bien entendu, la seule raison du déficit, mais le gouvernement s'est focalisé sur celui-ci, le plus maîtrisable, pour faire barrage à la crise qui s'annonce avec la baisse drastique du prix du baril de pétrole.Dans la LFC 2015, des dispositions ont été prises pour renflouer les caisses de la CNAS en incitant les employeurs défaillants à s'acquitter du montant de leurs cotisations. Parmi elles, un échéancier de payement pour les employeurs désireux d'apurer leur situation. Une autre niche de la LFC permet également aux citoyens non assurés de «s'autoassurer» sur 3 ans, période dite transitoire pendant laquelle l'autoassuré pourra trouver un employeur. Une cotisation mensuelle égale à 12% du SNMG et qui couvre les prestations médicales et la maternité.La CNAS a lancé une caravane d'été pour sensibiliser et informer les employeurs sur ces nouvelles dispositions qui ne sont proposées que temporairement. Ensuite, place à la coercition pour laquelle la CNAS rappelle les termes de la loi : amendes de 100 000 DA à 200 000 DA ou des peines de prison par travailleur non déclaré et plus en cas de récidive.Ce n'est pas la première fois que ces menaces sont brandies et les responsables des administrations savent parfaitement qu'ils n'ont rien à craindre. Au pire, ce sont les travailleurs qui ne seront pas payés pour blocage de compte, et ça personne ne le voudra par les temps qui courent.





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