Clôture du séminaire sur la gestion et communication de crise

Le séminaire sur la gestion et la communication de crise a pris fin jeudi à l'école supérieure de la police Ali-Tounsi à Alger. Organisé par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en coordination avec l'Institut supérieur français des hautes études de la sécurité et de la justice, le séminaire, qui a duré cinq jours, a permis un «développement de connaissances théoriques et pratiques concernant cette thématique».Lors de cette session de formation à laquelle ont pris part de nombreux cadres de différents départements ministériels, plusieurs thèmes ont été abordés autour de la gestion de crise, notamment la planification organisationnelle, la prise de décision et la communication. Le directeur de la police judiciaire, le contrôleur de police, Abdelkader Kara Bouhadba, s'est dit satisfait, lors d'une allocution prononcée au nom du DGSN, le général-major, Abdelghani Hamel, de la «qualité et la pertinence de cette formation qui a permis de consolider les connaissances professionnelles dans la gestion des situations de crise et d'acquérir une démarche structurée de cette gestion notamment dans ses aspects de la communication». Le séminaire, a affirmé M. Bouhadba, a également permis de dégager une «vision globale sur cette question» dans tous ses aspects notamment la planification organisationnelle, la prise de décision stratégique et le plan opérationnel. Cette action formative, a-t-il estimé, a constitué le «cadre propice pour l'échange et partage d'expériences, de bonnes pratiques et de retour d'expérience permettant l'amélioration, le renforcement et la modernisation des capacités à tous les niveaux tant managériales qu'opérationnelles que de gestion efficace du processus de communication de crise». Il a, dans ce sens, insisté sur l'«adaptation permanente des instruments juridiques et techniques et, plus spécifiquement ceux visant le renforcement des capacités opérationnelles des services intervenants et le développement d'une démarche qualité dans la gestion de crise». Pour sa part, la chef du département risques et crise à l'Institut français des hautes études de la sécurité et de la justice a mis en avant l'importance d'organiser ce type de formations en vue d'améliorer les performances professionnelles et opérationnelles dans la gestion de crise et la communication insistant sur l'application des connaissances acquises.