Clôture du premier congrès mondial du soufisme

Organisé par l'union nationale des zaouias algériennes en collaboration avec l'université de Mostaganem, le congrès a regroupé une série de manifestations ayant trait aux thèmes d'actualité.C'est en présence de près de 120 oulémas venus de 50 pays, de chercheurs et professeurs des universités algériennes et des autorités locales de la wilaya de Mostaganem que le président du Congrès mondial du soufisme, M. Chaâlal, a déclaré ouvert, mercredi dernier, le colloque, qui a duré trois jours, sous le thème «Mostaganem, haut lieu des soufis».Cette rencontre a été l'occasion de débattre sur l'actualité du monde musulman et la montée du radicalisme en essayant d'apporter des solutions et de rappeler l'éthique islamique aux jeunes musulmans. Aussi, l'objectif était de créer une instance mondiale servant le monde musulman sous la bannière du soufisme comme force spirituelle, sociale et économique. «Il est important de retourner aujourd'hui aux références «mohamédiennes» pour faire face aux défis du siècle présent sur la base d'une union internationale soufie dont l'antique ville de Mostaganem abrite le siège», a déclaré M. Chaalal. La rencontre a regroupé six axes de réflexion dans des conférences qui ont porté sur le sens spirituel de la référence mohamedienne, le fiqh, la paix sociale, les écoles de l'islam et le soufisme, ainsi que d'autres sujets.Par ailleurs, des visites au mausolée du saint Sidi Lakhdar Benkhlouf et à la zaouïa Allaouia ont été effectuées afin d'illustrer la richesse culturelle et historique du soufisme à Mostaganem. Le congrès s'est clôturé, vendredi, à la mosquée Omar Bnou El Ass où l'imam, lors du prêche, a fait une rétrospective des points essentiels évoqués par les conférenciers en insistant sur le message principal de cette rencontre. «Il faut consolider les bases de l'Islam authentique en Algérie et dans le monde musulman afin de lutter contre l'extrémisme dans un monde en proie à des conflits interreligieux et ethniques».