Algérie

Cité universitaire Mentouri



Une rixe à coups de hache et un malaise chronique L?un a pris la fuite pour aller se réfugier chez des copains occupant une chambre dans un autre pavillon. Il n?en faudra pas davantage pour que ces derniers en ameutent d?autres. Ainsi regroupés, ils courront derrière le protagoniste ayant eu maille à partir avec leur protégé qui, heureusement, est parvenu à les semer avant de refermer la porte de la chambre. Selon des témoins oculaires, dont les déclarations ont été corroborées par la version de la direction de la cité, beaucoup dans le groupe étaient munis d?armes blanches, et l?un d?eux en a même fait usage, puisqu?il a voulu défoncer la porte de la chambre à coups de hache, voulant probablement blesser ou, pire, tuer celui qui a pris la fuite. Ce triste évènement a provoqué la montée au créneau du comité de la cité, dont l?un des membres s?est rapproché opportunément de notre rédaction pour dénoncer les carences sécuritaires de la cité Mentouri. M.Benmabrouk a tenu d?abord à apporter un correctif à la version de la direction faisant croire que la horde armée vivait intra-muros. Pour lui, ces énergumènes se sont introduits de l?extérieur avec le consentement du service de sécurité, censé filtrer les accès à la cité. « Un service de sécurité qui, en fait, n?en est pas un puisque, selon lui, il ne s?agit que de factotums qu?on affecte une fois au restaurant, une autre fois aux travaux subalternes?sans aucune formation spécialisée ». Et M.Benmabrouk d?évoquer un autre problème, non moins grave, et qui a trait à la vente de stupéfiants à l?intérieur même de la cité. « Ce fléau s?est manifesté il y a un an, quand la décision a été prise de fermer la coopérative qui permettait aux étudiants de faire leurs petites emplettes nocturnes ; des commerces ont alors pris forme à l?intérieur des chambres. Au début, c?était des objets utiles qu?on vendait, puis le négoce s?est dévoyé pour toucher aux substances prohibées tels que le kif et le cannabis ».



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