Algérie

Cité U de GaridI I



50 étudiantes réclament leurs chambres Nous sommes jetées à la rue. » C?est ce qu?indiquent des étudiantes de l?ENS et de l?ENTP. Elles relèvent qu?elles comptent parmi les cinquante cas à se retrouver dans cette situation. Elles rappellent avoir été convoquées pour obtenir leur chambre à la cité mixte de Garidi I, le 9 septembre dernier. « Nous nous sommes présentées sur les lieux ce jour-là et on nous a dit qu?il faut revenir le 20 du même mois. Nous nous sommes présentées comme il était convenu, et à notre surprise, les responsables de la cité en question nous ont signifié que nous n?ouvrons pas droit à l?hébergement. Comme prétexte, le directeur de cette cité évoque la prise d?une décision au niveau du ministère de l?Enseignement supérieur quant à mettre fin à la mixité au niveau des sites d?hébergement estudiantins. Et cela suite aux incidents qui se sont produits à la cité universitaire de Beni Messous. » Or, poursuivent-elles, la décision de la tutelle « ne concerne que la cité de Beni Messous. Elle y est même affichée contrairement à la cité de Garidi I. Le 22 septembre dernier, les forces de l?ordre nous ont évacuées après avoir fouillé nos chambres. Des étudiantes ont entamé quatre jours de grève de la faim. Ensuite, les responsables du site affichent nos noms tout en indiquant les sites où nous devons être hébergées. Nous sommes affectées à Dély Ibrahim, sans décision. Le directeur refuse de nous les octroyer. Le 4 octobre dernier, les forces de l?ordre nous chassent de la cité de Garidi. Le même jour, ils nous envoient à la cité d?El Alia, sans carte de résidence ni décision d?affectation, sachant que le bus qui nous transportait devait prendre la destination de Dély Ibrahim. A la cité d?El Alia, nous avons passé la nuit dehors. » Les mêmes étudiantes relèvent qu?elles sont en règle vis-à-vis de la loi. « Le problème devait être réglé, le 6 du mois en cours, comme promis, en vain. Des personnes qui n?ont aucun lien avec la population estudiantine occupent des chambres, pourtant le ministre de l?Enseignement supérieur a donné des instructions quant à évacuer ces gens. Les cours ont commencé, entre temps, nous continuons à chercher où passer la nuit chaque soir. Pourtant, nous sommes en règle. » Nous avons tenté en vain de recueillir l?avis du directeur de la cité universitaire Garidi I.


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