Algérie

Cité Titanic (TIARET)




Le mystère du crime persiste Vingt mois après le tragique assassinat de la jeune Rachida Senoussi, 17 ans, dans une maison à la cité dite Titanic, où elle était employée comme domestique, le mystère reste entier bien que la justice en rouvrant le dossier vient d?incarcérer le maître de maison sur qui pèseraient des soupçons de « dissimulation de preuves » liés aux traces de sang que le prévenu aurait été évacué de la salle de bains, après l?enlèvement de la victime et son évacuation par un de ses proches aux UMC de l?hôpital civil Youssef Damerdji de Tiaret dans des conditions qui prêtaient à confusion. Les faits remontent au 20 décembre 2003. Ce jour-là, Rachida, une jeune fille belle, pieuse et attentionnée envers ses protecteurs, mais issue d?une famille dans le besoin, avait été retrouvée morte gisant dans une mare de sang après avoir subi un viol après 4 mois et 20 jours de présence dans cette maison. Drame que certains, notamment « les parents du prévenu, liaient à une dépression nerveuse, car la victime aurait eu une aventure avec un jeune », et de conclure par un probable suicide. Le corps de la victime qui portait un coup au cou n?a été enlevé de la morgue qu?après trois jours, non sans avoir subi une autopsie légale. Les parents de la victime, notamment la mère, ne l?entendent pas de cette oreille et continuent de saisir les responsables à tous les niveaux pour finir par la réouverture du dossier de l?affaire. Une affaire qui a valu pour le moment l?arrestation puis l?incarcération du vieux B. D., 70 ans, dont les enfants continuent de clamer de l?innocence. Car pour eux, il y a « un malheureux concours de circonstances qui ne doit pas mener le père en prison ». Selon le fils de l?accusé, son père n?avait que fait disparaître les taches de sang pour ne pas aggraver le cas de sa mère malade. Les éléments de la BMPJ qui enquêtaient sur l?affaire à l?époque bien qu?ils s?étaient saisis de l?arme du crime, un couteau de cuisine maculé de sang, n?avaient pu éluder le mystère de la mort en dépit des quelques rares indices relevés sur les lieux et de conclure par le suicide. Le meurtrier avait pris le soin d?effacer les traces. Est-ce suffisant pour fuir la justice et consoler toute la famille éplorée par la perte d?une jeune enfant ravie à la fleur de l?âge ?

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