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Cité El Fedj 2 à Aïn El Bey


Cité El Fedj 2 à Aïn El Bey
Les plaintes adressées aux autorités et aux services compétents sont restées lettres mortes.Une trentaine de maisons, situées à la cité El Fedj 2 à Aïn El Bey, sont sérieusement menacées à cause des chantiers de construction lancés à proximité du site par des promoteurs immobiliers. Selon les propos des habitants, cette situation est due au travail anarchique des deux promoteurs, accusés «d'irresponsables et d'inconscients». Ces maisons sont construites sur un talus d'une hauteur d'environ 80m, selon les plaignants qui affirment vivre dans les lieux dans le calme et la sérénité depuis 1990, jusqu'à l'arrivée de ces deux promoteurs.Le problème a débuté, il y a un an, quand les promoteurs incriminés ont lancé des travaux de construction dans un site, se trouvant en dessous du talus, et qui se trouve classé en zone orange, selon les affirmations des riverains. «Mais cela ne les a pas empêché de poursuivre les travaux ; en plus le plan prévoyait la construction de villas, tout en laissant un espace d'environ 50 m entre les nouvelles habitations et le talus. Malheureusement, les promoteurs n'ont pas respecté les plans de construction», déplorent nos interlocuteurs qui précisent qu'un des promoteurs est en train de construire des bâtiments tout près de leurs maisons.«Comment ce promoteur a pu obtenir un permis de construire dans une telle zone' Où sont passées les autorités locales ' Y a-t-il un suivi de leur part ' Sommes-nous dans une jungle '» se demandent-t-ils. «Ce qui est inadmissible est que le promoteur empiète chaque jour le terrain qui ne lui revient pas, en s'attaquant au talus», déclarent les habitants de la cité El Fedj 2. Certains ajoutent que ce promoteur risque d'atteindre à leur intimité, car le bâtiment en cours de construction est trop proche de leurs maisons.Pourtant le certificat d'urbanisme de ce terrain, fourni par les habitants, stipule que la hauteur des maisons construites ne doit pas dépasser un RDC+3. «Si je voulais vivre là où il y a trop de béton, je n'aurai pas acheté une maison sur ce talus où il n'y avait que de la verdure», a protesté un habitant. Et d'ajouter: «Pis encore, nos maisons sont à l'extrémité du talus, car le promoteur l'a complètement rasé. Nous ne sommes plus protégés, et nos maisons risquent de s'effondrer au premier glissement de terrain». Sur site, nous avons pu constater l'ampleur des dégâts causés par les travaux. Des fissures sont apparentes sur tous les murs, alors que la clôture du jardin de l'une des maisons s'est effondrée.Des requêtes sans réponsesLa situation qui a commencé à devenir trop inquiétante a poussé les habitants à saisir à maintes reprises le wali, le P/APC, le P/APW, la sûreté de wilaya, la direction du centre technique de construction (CTC), et la DUC, mais sans résultat à ce jour. «Selon l'article 867 du code civil, les propriétaires ont le droit d'exiger le respect d'une hauteur limite, d'autre part les travaux de terrassement ont provoqué sous le talus un glissement de terrain très grave au point que nos maisons sont menacées d'effondrement», martèle une dame de la cité d'El Fedj.Selon notre interlocutrice, c'est pour cette raison qu'ils ont contrarié au début l'octroi du permis de construire. Alors sur quelle base ce permis a été attribué' Car le talus est la propriété de l'agence foncière et il est une sorte de mur de soutènement naturel pour ses habitations, comment se fait-t-il que le promoteur le casse' Ces pauvres gens appellent les responsables de mettre fin à cette mascarade, et empêcher ces promoteurs de commettre des dégâts irréparables.




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