Cité des 720 logements (Aïn Naâdja)

Depuis le début du mois de Ramadhan, les policiers et les vendeurs anarchiques jouent au chat et à la souris à la cité 720 logements de Aïn Naâdja.Interdits d'étaler leurs marchandises sur la voie publique, les commerçants ne désespèrent pas et profitent de l'absence des policiers pour proposer leurs marchandises aux nombreux acheteurs qui viennent faire leurs emplettes. Des fruits et légumes et bien d'autres produits étoffent les trottoirs de cette cité dépourvue de marché de proximité. Hormis le casse-tête du bruit et de la saleté, les habitants trouvent leur compte chez ces jeunes vendeurs.«Ils nous évitent les longs déplacements pour faire nos achats et les prix qu'ils proposent sont relativement moins chers», indique un citoyen. Un justificatif que les éléments de la sûreté nationale ne prennent pas très en considération. «A plusieurs reprises ils ont procédé à leur délogement, mais à chaque fois ces commerçants reviennent. Ils ne se lassent jamais», raconte un habitant. En l'absence d'espaces commerciaux adaptés et réguliers, cette situation est appelée à perdurer.