Cité des 1.500 logements USTO

Vous avez dit amélioration du cadre de vie? Les habitants de la Cité des 1500 logements-USTO, notamment ceux du bâtiment 504 ne cessent de multiplier les SOS pour l’amélioration de leur cadre de vie.Une Cité qui offre une image de laideur due à l’absence d’entretient et de prise en charge des immeubles par l’OPGI, organisme locataire, malgré les efforts entrepris pour son aménagement. Une Cité devenue, hélas, mortifère en raison de l’inexistence d’équipements culturels et de loisirs. L’oisiveté semble avoir gagné la plupart des jeunes de cette cité et d’autres environnantes et la seule distraction qui leur est offerte se limite aux jeux vidéos. Des jeunes réduits à consommer le soleil en boîtes. «Nous lançons un ultime appel aux autorités locales, notamment à la nouvelle assemblée communale de Bir El Djir que nous respectons et à qui nous faisons confiance pour réaliser des aires de jeu pour les enfants au niveau de certains espaces qui peuvent les accueillir dans l’immédiat ainsi que d’autres de proximité comme les terrains de pétanque et de tennis pour briser cette morosité quotidienne. Nous voulons que les nouveaux espaces puissent trancher avec ce qu’on a l’habitude de voir ailleurs. Vous convenez avec moi si je vous dis que tous les jeunes du quartier ne sont pas tous portés sur le football ou encore sur le Basket-ball», clame un jeune du quartier qui se porte volontaire pour aider la municipalité à concrétiser ce programme. Un programme dont l’avantage est de ne pas être coûteux, reprend à son compte son voisin qui estime que, pratiquement, toute une agglomération a été abandonnée durant des années par les gestionnaires locaux. «Nous habitons une cité universitaire, malheureusement, ce ne sont que des mots», s’écrie un jeune qui ne comprend pas pourquoi la piscine de l’université n’est pas ouverte au public. Il faut dire que les mots, pardon, les maux pour parler de cette Cité sont plutôt durs à évoquer lorsqu’on sait que cette cité connaît une recrudescence de la délinquance. Une réalité amère qui est sur toutes les lèvres des habitants qui se demandent que sont devenues ces actions de rattrapage, ou encore ces initiatives visant à améliorer leur cadre de vie. Des questions qui attendent toujours des réponses. Safi Z.