Algérie - Revue de Presse

Les conducteurs voient rouge La circulation automobile à Oran est devenue un véritable casse-tête. En ce début d’été, les goulets d’étranglement commencent à se faire sentir sur bien des axes routiers. Oran, commence à enregistrer ses premières vagues de vacanciers. C’est le début de l’été pour ces touristes en quête de fraîcheur mais c’est le début de l’enfer, notamment pour les usagers de la voie qui vivent le calvaire de la circulation automobile. La tension est montée de plusieurs crans, compte tenu du nombre important de véhicules qui transitent quotidiennement par Oran. En dépit de la mise en œuvre d’un plan de circulation, il n’en demeure pas moins que le désordre existe, à tel point que certains passages sont devenus compliqués, particulièrement lors des heures de pointe. Même le matin, confie un habitant d’Aïn El-Türck qui a du mal à rejoindre à l’heure son boulot, à cause des longues files d’attente, notamment au niveau de la route du port, l’autre point noir désigné du doigt. Ailleurs, à Sidi El-Houari, au niveau de la place Des Quinconces et la place Kléber, c’est carrément la saturation. Dans le voisinage immédiat du lycée Pasteur, à la place des taxis Oran-Aïn El-Türck, c’est pratiquement le même blocage. «Je préfère un taxi que prendre ma voiture. Non seulement, il ne reste que les garages pour garer nos voitures car toutes les aires de stationnement affichent complet, mais en plus comme hier, j’ai mis une heure à tourner, je n’ai pas trouvé d’endroits pour stationner», enrage un habitant de l’USTO qui dresse un constat accablant de la circulation automobile au niveau du centre ville. Partout, c’est le même spectacle, partout c’est la même frustration: les longues files d’attente. «Aux heures de pointe, la circulation en ville, c’est carrément l’asphyxie, notamment du côté du boulevard Mascara. Ici, choisir une place de stationnement, c’est un blasphème. Il y a aussi le vol. Je préfère ne rien ajouter car, il y a trop de voitures, trop de tension, trop de problèmes», explique avec un sentiment de dégoût un automobiliste qui se désole que les côtés des voies soient encombrés par ce bric-à-brac fait de sacs d’ordures, de bancs et de pierres par certains commerçants, comme si la chaussée leur appartient. Il faut dire que cette situation a de quoi surprendre quand on sait que ces commerçants utilisent souvent ce genre stratagèmes. Par endroits, la circulation est devenue tout simplement insupportable. Il suffit d’aller du côté du boulevard de l’ALN pour mieux voir le manège. Au fait, ils sont nombreux à Oran à renoncer à l’usage de leur véhicule, notamment la matinée en ville, car le parc automobile a été multiplié par 3 ou 4 cette année!



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