Algérie

Circulation



Alger paralysée Au deuxième jour de l?Aïd, des bouchons interminables se sont formés aux différents accès de la capitale. Les milliers de familles qui se sont déplacées à l?intérieur du pays à l?occasion de la fête de l?Aïd se sont toutes retrouvées, vendredi, sur le chemin du retour. Cette ruée vers Alger ne s?est pas passée sans accrocs, puisque des familles entières affirment avoir passé plus de 7 heures sous la canicule à attendre le dénouement des embouteillages avant d?arriver à destination. Sur l?autoroute, c?était l?anarchie totale. Des automobilistes impatients se sont mis en 3e et 4e position, pendant que d?autres roulaient hors de la chaussée, voire à travers champs ! Les multiples barrages de la gendarmerie n?ont contribué qu?à ralentir davantage la fluidité du trafic. En conséquence, c?est l?absence de toute autorité qui est à déplorer. Pire, aucun bulletin d?information n?est venu orienter ces familles et canaliser un tant soit peu le flux des automobilistes qui se déversait sur la capitale. C?est le même scénario qui se reproduit à chaque période de fêtes. Pourtant, l?entrée en vigueur du nouveau plan de la circulation dans la capitale, le 1er juin dernier, a été accompagné, le jour même, par une émission radiophonique diffusée par El Bahdja avec la collaboration des corps constitués. Cette initiative créée pour durer en principe dans le temps a vite fait de se dissiper sur les ondes radiophoniques. Ces émissions dans le genre « Bison futé », les automobilistes en redemandent pour atténuer les désagréments des goulots d?étranglement.



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