Algérie - Revue de Presse

Cinquième secousse depuis juin «Une activité sismique normale», selon le CRAAG



La terre a tremblé une nouvelle fois. Une secousse tellurique d'une magnitude 3,5 sur l'échelle de Richter s'est produite, hier à 02 h 20 min, dans la wilaya de Oum El-Bouaghi. L'épicentre a été localisé à 16 km au sud-est de Aïn M'lila, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). Moins de 24 heures auparavant, la région de Chlef a été secouée par un tremblement de magnitude 3,8. C'est le cinquième tremblement de terre de magnitude entre 3,5 et 4,9 sur l'échelle de Richter qui survient depuis juin dans la région nord du pays, zone d'activité sismique, sans compter plusieurs micro-secousses. Qu'est-ce qui se passe au juste ? Y a-t-il de quoi s'inquiéter ? Les voyants ne sont pas au rouge, selon le CRAAG, puisqu'il s'agit selon ce Centre d'une «activité sismique normale». Mais ils ne sont pas au vert non plus, puisqu'un appel/avertissement est lancé par les sismologues du même Centre: «les populations devraient se préparer à d'éventuelles micro-secousses». Et étant donné qu'aucune loi physique ou mathématique ne permet de prédire les tremblements de terre, c'est-à-dire en connaître d'avance la date et l'heure, l'épicentre et la magnitude, les spécialistes du CRAAG insistent sur le respect des normes de construction et le règlement parasismique comme moyen d'assurance et de prévention le plus efficace. Les diverses secousses telluriques, survenues ces derniers temps dans certaines régions du pays, notamment celles de sa partie nord, relèvent de l'activité sismique «continue» qui caractérise cette région, ont affirmé hier des spécialistes, contactés par l'APS. Le phénomène des secousses «à faibles magnitudes» répétées sur l'ensemble de la région nord du pays, depuis plusieurs mois, représente «une sismicité modérée», du moment que la magnitude de ces tremblements de terre «ne dépasse pas les 5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter», a expliqué le chef du département études et surveillances sismiques du CRAAG, Hamou Djellit. Il a affirmé que cela est une activité sismique «tout à fait normale», soulignant toutefois qu'»aucune loi scientifique ni mathématique ne peut prédire l'heure et le lieu d'un séisme. Ceci dit, la meilleure façon de prévention consiste, principalement, en le respect des normes de construction et du règlement parasismique».   APPEL AU CONTROLE DES BATISSES DATANT DES ANNEES 80
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