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Cinq films projetés au public




Cinq films projetés au public
Depuis mercredi dernier, cinq films ont été diffusés en avant-première. Il s'agit de « Les Mystères souterrains de Constantine », « Les ponts de Constantine », La fantastique résistance constantinoise à la conquête française », Si on contait Constantine » et « Moualakat El Joussour ». Lors de la première journée, le public était venu nombreux assister à la projection du documentaire « Les Mystères souterrains de Constantine » du jeune réalisateur Farid Djouama et « Les ponts de Constantine » de Djilali Beskri. Ainsi, le premier documentaire de 57 minutes a capté l'attention des spectateurs de par son originalité, offrant des images inédites des tunnels et des passages souterrains dont beaucoup datent de l'époque romaine.Un réseau de plusieurs kilomètres en partie filmé par Farid Djouama et son équipe durant plus d'un mois, des conditions de tournage difficiles et risquées de l'aveu même du réalisateur. Un documentaire exceptionnel qui devrait susciter l'intérêt des archéologues, ont estimé les personnes présentes lors du débat qui a suivi la projection. Djilali Beskri a quant à lui choisi de filmer les ponts de la ville et de poser sa caméra dans la rue, laissant le soin aux Constantinois d'expliquer et de parler de ces monuments emblématiques qui constituent l'identité de la ville. « La fantastique résistance constantinoise à la conquête française », écrit et réalisé par Haya Djelloul, a été projeté jeudi soir à la salle Ahmed Bey. Ce documentaire de 70 minutes retrace dans les détails la formidable résistance des années 1830 et qui a fait connaître la ville de Constantine et ses habitants. Des historiens algériens et étrangers témoignent de la farouche résistance d'Ahmed Bey et de son armée, qui a non seulement repoussé les assauts du maréchal Clauzel mais avait également infligé d'importantes pertes aux 9000 soldats de l'armée française. Parmi les historiens interrogés, on citera Fatima Zohra Guachi, le Tunisien Taoufik Bachrouche, l'archiviste Abdelkrim Badjadja ou encore le Français Gilles Manceron grand spécialiste du colonialisme français. Tous sont unanimes à affirmer que la défaite de l'armée française en 1836 a été vécue comme une humiliation par le gouvernement français de l'époque. La France ne tardera pas, un an plus tard, à faire appel à ses meilleurs généraux pour diriger la seconde expédition qui verra malheureusement la chute de Constantine.Signalons que ces cinq films font partie des treize projets sélectionnés et figurant dans l'agenda du département cinéma de la manifestation. Il est utile de rappeler que les Constantinois attendent toujours la réception des salles de cinéma inscrites dans les opérations de réhabilitation dans le cadre de la manifestation culturelle arabe et que les autorités compétentes avaient promis de livrer avant la fin de la manifestation.


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