Algérie - Revue de Presse

Une Anarchie qui dure Jamais, même durant la période coloniale, les cimetières de la commune de Annaba n?ont atteint ce niveau de dégradation comme celui constaté ces dernières années. A l?exception de Zaghouane, pas un seul de ces lieux où nos morts sont enterrés n?est pris en charge en matière d?entretien et de maintenance. Apparemment intéressés uniquement par la préparation des tombes en contrepartie d?une somme financière, les préposés de la commune, ou ceux qui donnent l?impression de l?être, ne se préoccupent nullement de ces tombes ouvertes, des mauvaises herbes et de la fréquentation des lieux par les toxicomanes. Pis, ceux qui ont la charge de préparer les tombes n?ont aucune connaissance des spécificités techniques applicables en la matière. Et si leur alignement et leur disposition ne répondent à aucune norme, ni la profondeur ni les distances d?une tombe à une autre ne sont respectées. « Nous avons l?impression que l?anarchie que subissent les vivants sur terre touche également les morts. Il n?y a qu?à faire une visite à Sidi Harb pour constater que ce cimetière est l?exemple type de l?anarchie. Difficile d?accès par tout moyen de locomotion pour le transport de la dépouille, ce cimetière est situé à proximité d?un oued. Alors que la loi précise que les habitations sont interdites dans un cercle de 3 à 5 km, plusieurs dizaines de familles y vivent. Bon nombre de tombes sont découvertes et les services de la police scientifique se sont déplacés à maintes reprises pour regrouper les squelettes », a indiqué Benmohamed Ali habitant la cité Fakharine. Ce citoyen, qui affirme avoir vainement contacté toutes les autorités locales, y compris la DSP et la commune, précise : « Le 7 décembre 2004, la dépouille d?une femme a été mise en terre dans une tombe d?à peine 0,50 cm de profondeur. La dalle de couverture touchait son corps qui peut être facilement déterré par les chacals et les sangliers nombreux en ces lieux. »
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)