Algérie

CHU Hassani Abdelkader de Sidi Bel-Abbès




Les médecins résidents en grève Comme décidé lors d’une précédente assemblée générale tenue à la faculté de médecine, les médecins résidents du CHU Hassani Abdelkader de Sidi Bel-Abbès ont entamé, hier, une grève d’une semaine. Ce débrayage est décidé en signe de protestation contre «le peu d’empressement manifesté par l’administration hospitalière» à prendre en charge leurs revendications à caractère essentiellement socioprofessionnel. Celles-ci, se résumant en cinq points, portent notamment sur «des irrégularités relevées dans le mode de paiement, les retards enregistrés dans le virement des salaires (20 jours à 4 mois, selon l’année de résidanat) et des gardes (5 mois) ainsi que le gel de toute valorisation salariale. Invitée par la presse à donner des précisions sur les différents problèmes soulevés par les grévistes, la directrice générale du CHU a tenu à préciser que «le retard accusé dans le paiement des salaires des médecins résidents, en raison de leur statut particulier, n’incombe pas directement à ses services, bien que les virements soient effectués pour l’ensemble dans des délais raisonnables. Les seuls arriérés de salaires signalés concernaient uniquement les résidents de 1ère année qui viennent de percevoir tout leur dû. S’agissant enfin des indemnités de garde, la même responsable n’a pas manqué également de souligner que «le paiement interviendra incessamment avec la mise en place prochaine des fonds budgétaires de l’exercice en cours. Malgré toutes les assurances données par l’administration pour lever les contraintes auxquelles ils sont quotidiennement confrontés, les médecins généralistes du CHU de Sidi Bel-Abbès, qui n’ont pas moins assuré un service minimum sur leurs lieux de travail, font preuve d’une grande détermination à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications... Mais, hier en fin d’après-midi, une source proche de l’administration hospitalière a fait part d’une possible rencontre entre les représentants des différentes parties en conflit pour essayer de trouver une issue à la crise et éviter ainsi une perturbation, voire une paralysie des services, qui serait très préjudiciable aux activités hospitalières, en matière de soins, assurées presque totalement par les médecins résidents.
saha ramdankom
HASSANI KHEIREDDINE - architecte - SETIF, Algérie

31/08/2010 - 6278

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