Algérie - A la une

Chris Brown et Diana Haddad, stars de l'ouverture




Chris Brown a interprété, au grand bonheur de ses fans, de geeks et de curieux, un florilège de ses hits tels que Zero, Came To Do, Love More, Yo (Excuse Me Miss), Poppin', Deuces, Strip, All Eyes on You, She Ain't You, Ayo ou encore une reprise de Human Nature issue du légendaire album Thriller de Michael Jackson (1982), dont il revendique la paternité spirituelle et le legs chorégraphique.Mais seulement voilà ! Chris Brown a chanté en play-back. Juste lui évoluant avec quatre danseurs. L'absence déjà du line-up orchestral sur scène était déjà une évidence. Déjà en 2012, il avait été critiqué par ses pairs pour avoir eu recours au playback lors des Billboards Music Awards. Mais bon, pour cette marée humaine, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. La preuve le public ne s'est pas cassé la voix. Diana n'est pas «dirty»De front, sur la scène de Nahda dédiée exclusivement au chant arabe et plus particulièrement le tarab, c'est Diana Haddad, la célèbre chanteuse libanaise, qui a donné le coup d'envoi. Et ce, de par un récital d'une grande générosité. Un show où elle résumera une carrière discographique de 20 ans avec les hits Saken, Ahl Al Esheg, Ammanih, Shater, Law Yesaloni, Ya Bashar, La Fiesta ou encore Mas Louly, à travers différents styles.Marocain, khalidji, libanais, notamment algérien avec une reprise de Alaoui de l'Orchestre national de Barbès et surtout des rythmes kabyles s'inspirant du genre Yal de Takfarinas et de la rythmique de Zaâma Zaâma. Le clou de la soirée sera le duo avec la nouvelle sensation, la jeune chanteuse marocaine, Nouhaila El Kalai, 17 ans. Un concert qui a ravi le public tout ouïe. Diana Haddad nous confiera : «Le rôle de l'artiste est d'être à l'écoute des humains. On doit semer la joie et rendre le sourire. Donner un message de paix , d'unité et d'humanisme?»Elle ajoutera d'une manière anecdotique qu'«elle est aficionado du Real Madrid, qu'elle est une fan VIP et qu'elle admire aussi les joueurs du monde arabe».C'est sûr, ce n'est pas une Dirty Diana, comme dirait Michael Jackson. La scène de Salé a accueilli les étoiles montantes de la musique marocaine actuelle comme Hatim Idar, lauréat du conservatoire de Casablanca et premier Marocain à avoir atteint la finale de SuperStar, et Mohamed Reda, prodige formé au conservatoire de Marrakech, ayant brillé par des compositions personnelles et ses reprises de Mohammed Abdel Wahab ou Abdelhalim Hafez. Ainsi que Zineb Oussama qui a dévoilé la maîtrise du tarab arabi (chant arabe).





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