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Choix et orientations économiques


Choix et orientations économiques
Au stade actuel, le développement socio-économique du pays s'apprécie davantage en termes de dialectique et de dynamisme d'une politique en action et en devenir, plutôt qu'en termes d'inventaires et de bilans nécessairement étroits et prématurés. C'est pourquoi au-delà des nombreux acquis et réalisations, c'est surtout leur potentiel politique qui prime, c'est lui qui motive et renforce la détermination d'élargir cette dynamique pour concrétiser des objectifs audacieux possibles, mais qui appellent encore une longue mobilisation. Mais la réalité de cette politique est plus riche, et elle ne saurait se réduire à une suite d'actions et de réalisations, qui jalonnent et structurent l'économie nationale. Les acquis ultérieurs à 2017 sur le plan politique, économique et social s'inscrivent en tout cas en termes de progrès nouveaux dans le sens de la concrétisation de l'Etat de droit et d'objectifs essentiels dont la réalisation est déjà largement poursuivie : la restauration et la dignité du travail, priorité au succès de la bataille de la production nationale, le rééquilibrage de la société algérienne.L'importance relative des potentialités du sol du pays et d'une façon bien plus évidente de son sous-sol constitue la meilleure voie dans l'amélioration des conditions de vie de la population et en même temps de constituer un double effet, d'une part, d'un rythme de croissance démographique élevé, et d'autre part, un outil favorable pour la structure de la croissance économique, telle que conçue pour faire face aux besoins sociaux élémentaires de l'ensemble de la population et de répondre aux besoins de l'ajout démographique des générations montantes. C'est dire combien il est impératif en cette phase de crise financière et économique de diagnostiquer la mauvaise gouvernance et l'insuffisance de direction de l'économie nationale, la faiblesse de la réalisation des investissements. Pour s'y faire et surtout apporter des remèdes aux principales causes de cette situation, le futur gouvernement doit disposer pour son intervention, d'un outil administratif extrêmement puissant et au demeurant fort orienté pour organiser et impulser des tâches économiques plus avantageuses, plus rentables. En effet, le retard économique, la faiblesse des investissements sont aussi à mettre sur le crédit des secteurs public et privé qui n'ont pas joué le rôle qui leur est assigné dans le développement du pays alors que partout à travers le monde ces deux secteurs sont considérés comme un des facteurs indispensables pour la construction d'une économie moderne seule susceptible pour le cas de l'Algérie de répondre aux besoins du pays et aux aspirations de l'ensemble de la majorité de la population. Face à ces constatations, de nouveaux choix et de nouvelles orientations s'imposent en matière d'objectifs et de politique de développement : la nécessité d'orienter et de concentrer l'effort national vers la construction de l'économie, l'adoption d'une stratégie souple et de l'affirmer comme condition déterminante, la volonté politique d'accorder une priorité absolue aux problèmes de développement à travers une politique d'ensemble couvrant tous les secteurs d'activités du pays pour rompre avec les approches fractionnées et cloisonnées d'établissements de dotation budgétaires par départements ministériels, c'est-à-dire, qu'il est indispensable en rapport avec l'actuelle phase de déclin des recettes pétrolières d'éclairer cette politique économique par une vision et des objectifs à long terme dépassant l'horizon temporel étriqué des budgets. Une vision qui peut avoir, peut faire émerger la "solution miracle" pour la résolution des problèmes de fond de la société algérienne ; à commencer par le problème central, à savoir les voies et moyens de satisfaire et garantir durablement le droit au travail à chaque algérien, seule source véritable de richesse et d'élévation du niveau de vie matériel et culturel.Partant de ces préalables, il y a lieu de tracer un nouveau schéma de développement et la redéfinition du rôle attendu du développement de chacun des secteurs notamment un réseau industriel solide à travers toutes les régions du pays capable de jouer pleinement son rôle de multiplicateurs de richesse et d'emplois. Une agriculture restructurée et productive capable de répondre aux besoins alimentaires d'une population rapidement croissante. Pour atteindre au travers du secteur industriel et de la restructuration du secteur agricole, la disparition du chômage et du sous-emploi ainsi que l'amélioration du niveau de vie des populations les plus démunies, il est nécessaire d'assurer une cadence très élevée de la production nationale et sa plus grande diversification.
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