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Chlef : L'investissement touristique face aux obstacles



Si le déficit en hôtellerie a pu être comblé au chef-lieu de wilaya grâce aux projets réalisés par des investisseurs privés, il n'en est pas de même sur les côtes de la wilaya où ce type d'infrastructures est quasi inexistant, notamment à Ténès.Mais où construire les projets d'hôtels avec ou sans complexe, sachant que le foncier destiné logiquement à ces investissements sur la partie ouest de Ténès a été complètement consommé et utilisé pour des équipements publics dans les secteurs de l'habitat, de la santé, des sports et de l'enseignement supérieur ' s'interrogent des professionnels du secteur.
Pour eux, le développement touristique dans cette région est actuellement compromis par cette situation puisque même la zone d'expansion touristique, prévue à Mainis entre Ténès et Sidi Abderrahmane, ne semble plus d'actualité à cause de la vocation agricole du terrain choisi à cet effet.
Le ministre du Tourisme, en visite dans la wilaya de Chlef le 19 avril dernier, a fait allusion à ce cas particulier en indiquant qu'une commission mixte composée de représentants des ministères du Tourisme et de l'Agriculture se penche actuellement sur la question de cette catégorie de projets touristiques sans toucher aux espaces forestiers et agricoles. Il faut rappeler que trois zones d'expansion touristique sont retenues sur le littoral pour des investissements privés dans le secteur.
Par ailleurs, lors d'une rencontre avec le ministre du Tourisme au cours de cette même visite, des opérateurs avaient exprimé leurs préoccupations sur certains obstacles à la relance et au développement de projets touristiques.
Un opérateur a soulevé la question de l'autorisation d'exploitation des projets touristiques qui n'est délivrée, disait-il, qu'à la fin de la réception de la totalité de l'investissement. Il a proposé à ce que ce document soit désormais accordé pour les projets pouvant être mis en exploitation partiellement, sachant que la réalisation des investissements touristiques en général prend souvent 6 à 7 ans pour différentes raisons.
Un autre opérateur d'un groupe économique de la région a, de son côté, préconisé la révision de la loi régissant le domaine public maritime en autorisant les investissements de service (hôtels et restaurants) à proximité des plages comme cela est le cas dans les pays touristiques du monde.
De même, il a émis une proposition de révision de la nouvelle loi qui impose la classification du restaurant avant celle de l'hôtel. «Nous demandons à ce que la classification de l'hôtel intervienne plutôt en premier, suivie de l'autorisation d'exploitation de l'hôtel, de l'agrément du gérant puis de la classification du restaurant», a-t-il recommandé.
Il a, en outre, abordé le cas des plages constituant le prolongement des complexes touristiques, notamment sur les cotes de la wilaya de Chlef. «Ces derniers doivent disposer de la plage attenante à ces investissements pour laquelle il existe un cahier des charges et nous continuons à nous acquitter régulièrement des droits d'exploitation et de redevances annuelles 'élevées' auprès de la municipalité et l'inspection des domaines», a-t-il fait savoir.
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