Chlef : Inquiétante dégradation des prestations des services publics

Les prestations des services publics dans tous les domaines ayant un lien direct avec la vie quotidienne des citoyens vont de mal en pis.Cela concerne aussi bien les administrations et les APC que les secteurs des ressources en eau, des transports publics, de la santé, du commerce, de la voirie et de l'urbanisme, pour ne citer que ceux-là. L'instabilité des walis a beaucoup concouru à cette situation qui empoisonne la vie des citoyens dans les villes et villages de la wilaya.
Il est loin donc le temps où, pour une simple perturbation dans la voie courante, les autorités accouraient de toutes parts pour y remédier dans les plus brefs délais.
Aujourd'hui, malheureusement, vous pouvez rester longtemps sans l'une des commodités nécessaires, personne ne s'en souciera.
Du coup, un immobilisme intriguant et récurrent semble s'être installé silencieusement dans pratiquement tous les services publics où les doléances de la population sont souvent reléguées au second plan, ou complètement ignorées par ceux-là même censés les prendre en charge.
Les exemples sont légion dans la région, et il n'y a qu'à voir, par exemple, la prolifération vertigineuse du commerce informel au centre de Chlef, l'anarchie des transports urbains, l'insalubrité permanente dans les structures commerciales et les dysfonctionnements dans les établissements de soins pour se rendre compte de l'ampleur et l'acuité des problèmes que rencontrent au quotidien les habitants.
Aussi, les plaignants voulant exposer de vive voix leurs préoccupations majeures aux responsables concernés, ont souvent du mal à trouver une oreille attentive auprès de qui de droit.
Le dialogue, c'est bien, mais encore faut-il joindre l'acte à la parole. Sinon comment expliquer que rien ne soit fait pour améliorer le visage des centres urbains, l'accès aux soins, pour préserver les espaces verts, pour éradiquer les constructions illicites, les stationnements sur les trottoirs et le désordre dans la circulation des motos au centre-ville '
Le nouveau wali, qui a été installé le 30 janvier dernier, ne s'est pas encore exprimé sur ces questions et tant d'autres. La population locale attend des actions immédiates.