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Chlef
La commune de Chlef ne dispose quasiment d'aucune infrastructure sanitaire, commerciale, culturelle, sportive ou de loisirs.Pour une simple injection, les malades sont obligés de se déplacer jusqu'aux hôpitaux éloignés, alors que les consommateurs sont contraints de faire leurs achats dans les centres commerciaux calamiteux situés à la périphérie de la ville. Quant aux enfants, ils n'ont aucun espace pour jouer ou se divertir durant les week-ends et les vacances scolaires, se rabattant souvent sur des terrains vagues en s'exposant à des dangers réels. Pourtant, après le violent séisme d'octobre 1980, Chlef avait une chance inouïe de bâtir une ville moderne et équilibrée, intégrant tous les équipements publics détruits, tels le marché couvert, l'hôpital, les terrains de sport et les espaces culturels.Malheureusement, les terrains dégagés après la destruction de ces infrastructures ont été affectés à la réalisation de sièges administratifs, de logements et de bazars. Qui se souvient aujourd'hui des cours de tennis de l'ex- Eriad et de la gare ferroviaire, dont les terrains ont été détournés de leur vocation initiale, ou encore du cinéma Le Club, qui vient d'être transformé en locaux commerciaux dans l'indifférence générale ' L'autre salle de cinéma, quant à elle, a pu échapper à la destruction en règle, mais elle s'est vu amputer de son activité originelle, à savoir la projection de films, devenant une simple salle des fêtes.Il en est de même du centre Larbi Tebessi, qui a pu résister au violent séisme du 10 octobre 1980. Ce qui fut jadis le temple du théâtre n'est plus, malheureusement, que l'ombre de ce qu'il était. Et dire que le lieu était le creuset de la créativité et de l'animation permanente ayant donné naissance à de talentueux artistes du 4e art notamment. Les deux anciennes piscines ont subi le même soir, l'une a été rasée et remplacée par un centre commercial et l'autre est toujours fermée au public.Une bretelle autoroutière met les riverains en dangerL'ouverture de la nouvelle bretelle de l'autoroute desservant l'agglomération haï Nasr, au sud de Chlef, à partir de la zone 11, a été accueillie avec soulagement par les usagers et les habitants des cités environnantes. Malheureusement, cette joie est mitigée par l'afflux d'automobilistes fuyant les bouchons de l'autre bretelle menant au centre-ville par haï El Moussalaha. Ces derniers empruntent de plus en plus cette voie, se faufilant dans les zones urbaines à une vitesse excessive.Ils représentent, en effet, un véritable danger pour les riverains, notamment les enfants jouant devant leur domicile ou se rendant à l'école. Même les conducteurs de camions en ont fait leur passage privilégié, encouragés en cela par l'absence de tout contrôle. Les habitants de cette agglomération sollicitent donc l'intervention urgente des autorités concernées pour mettre fin à leur calvaire.


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