Algérie - A la une


Chlef
Cette famille qui habite au douar Ould Larbi de Ténès vit un véritable calvaire. Une femme, ses deux fils et ses quatre filles sont dans un état de précarité extrême.Le père, maçon de formation vivait avec eux dans une location. Dans le cadre de l'aide de l'Etat à la construction rurale, il bénéficie d'une première tranche. Il édifie la plateforme et les piliers qui soutiennent quelques murs. Ainsi, il a droit à une deuxième tranche. Au lieu de terminer les travaux, il s'évapore dans la nature avec l'argent, laissant ses enfants dans le désarroi total. Tableau désolant, irréaliste, pas de revenus, pas de logement, et menace d'expulsion du poulailler. Le propriétaire a besoin de son local pour travailler. La mère a lancé un SOS à travers la radio locale. Des maçons se sont proposés pour terminer les travaux mais il faut réunir les matériaux de construction. La famille vit de la générosité de quelques habitants et selon la mère, elle n'a même pas bénéficié du couffin du Ramadhan.Les pouvoirs publics sont placés devant leurs responsabilités. Où sont les associations caritatives et celles de la défense des droits des femmes ' En ce mois sacré et dans un pays musulman , il est révoltant de constater que les valeurs de solidarité qui caractérisaient la société algérienne ont complètement disparu.





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